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YEZZI Live Reports
Opeth - Havana café à Ramonville (28-11-2008)
avec Cynic
par JL

Après avoir loupé le dernier passage des Suédois à Toulouse il y a trois ans, je ne pouvais décemment pas repousser une nouvelle fois mon premier concert d’Opeth à une prochaine visite, et ce même si je devais défier mon état de fatigue (lever trèèès tôt deux jours d’affilé et enchainement un troisième jour le lendemain du concert…). Aux grands maux les grands remèdes, le café et le Red Bull seront mes alliés de la soirée pour lutter contre ma léthargie ambiante.

Les embouteillages aidant, je débarque au Havana Café sur les coups de 21h. L’horaire du début de concert annoncé pour 20h30, votre serviteur s’attendait à voir The Ocean s’emparer de la scène après Crysis dont j’avais déjà perdu tout espoir de voir le concert. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir des backdrops aux couleurs du dernier album de Cynic, "Traced In Air". Ca fait toujours plaisir…

Cynic entre donc en scène et le public tend l’oreille. La curiosité s’empare de l’assistance soucieuse de découvrir ce groupe culte en live. Les Américains dont le premier album "Focus" sorti en 93 (!!) fait figure de chef d’œuvre chez beaucoup de fans de Death progressif interpellent et imposent le respect grâce à une musique complexe, limite cérébrale. Le Death et le Jazz cohabitent ici sans mal tout comme le chant clair de Paul Masvidal (chant/guitare) et les growls de Tymon Kruidenier (guitare). Intelligemment, l’ingé-son ne poussera pas bien haut l’effet vocoder sur la voix de Masvidal pour ne pas rebuter les novices et force et de constater que le résultat est plutôt probant. Toutes proportions gardées évidemment mais Cynic recueillera un bon accueil à défaut de déchainer les foules. Il faut dire que sa prestation scénique statique et son Metal complexe ne sont pas les garants d’une hystérie générale. Quoiqu’il en soit, en piochant dans ses deux albums, Cynic a déployé un set de 45 minutes bien équilibré et plaisant même s’il ne restera pas dans les annales à part peut être chez les fans qui désespéraient de voir un jour le groupe sur scène.

Opeth monte sur les planches avec le lourd "Heir Apparent" tiré du dernier album "Watershed" et fait mouche d’entrée auprès des spectateurs toulousains qui se délectent dans la foulée d’un "The Grand Conjuration" énorme. Fidèle à ses habitudes, Mikael Åkerfeldt blague entre les morceaux avec son humour très british dans l’âme que le Havana a parfois du mal à saisir (la barrière de la langue encore et toujours...). Qu’à cela ne tienne, c’est la musique qui prime lorsqu'il est question d’Opeth. Dans ce domaine les Suédois sont loin d’être des manchots et retranscrivent à merveille les subtilités de leur musique sur scène. Du moins c’est ce que l’on croyait car le combo nous a montré qu’il n’est quand même pas infaillible, en témoigne ce double plantage monstre sur l'intro de "The Drapery Falls" que les musiciens passeront enfin après s’y être repris à deux fois (voir vidéo ci-dessous). Cet accroc fera bien rire le leader du groupe mais aussi le public taquin et conscient de la rareté d’un tel raté. Ce sera d’ailleurs le seul de la soirée et quand on connait la complexité des morceaux d’Opeth c’est une sacrée bonne performance. Alors bien sûr, le combo se devant d’être concentré est un peu statique mais on savait à quoi s’attendre. On ne va pas à un concert d’Opeth pour voir des musiciens virevoltant aux quatre coins de la scène. On se rend à un tel concert pour pénétrer l’atmosphère dégagé par la musique, pour rentrer en symbiose avec le groupe. Ce dernier gâte d’ailleurs son assistance en jouant au moins un titre de chaque album à partir de "My Arms, Your Hearse" (1998) – aucun extrait des deux premiers albums ne seront joués. Ainsi chaque fan a matière à y trouver son compte même s’il ne pète pas un plomb comme à un concert de Death metal classique. Ceci étant, les ovations vont se succéder tout au long de la soirée et le final syncopé dantesque de "Deliverance" accentuera un peu plus les headbangs. La longueur des morceaux fait que seulement huit morceaux seront joués mais le concert durera tout de même une heure et demi.

Il n’est même pas minuit lorsqu’Opeth quitte la scène sous les acclamations nourries d’un Havana Café qu’on n’avait de mémoire jamais vu aussi bondé pour un concert de Metal. Sans être le groupe le plus taillé pour la scène à cause d’une musique très riche et complexe, Opeth a le don pour tenir en haleine son public de mains de maitre. De mon côté, je m’enfile ma dernière canette de Red Bull pour accomplir les 60km qu’il me reste à faire. La nuit sera courte (2h) mais la passion vaut bien quelques sacrifices, surtout quand c’est pour un groupe d’un tel calibre.


Plus d'infos sur: www.opeth.com

Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: JL

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