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YEZZI Live Reports
AC/DC - Stade Vélodrome à Marseille (09-06-2009)
avec The Answer - Café Bertrand
par Olga

Marseille le 9 juin 2009. AC/DC revient en France après 2 dates à Paris Bercy pour sa tournée "Black Ice 2008 / 2009" et pour seulement 2 soirs : le 9 juin à Marseille et le 12 juin au Stade de France. Autant vous dire que ce soir le stade vélodrome est rempli à ras la gueule avec 50 000 personnes en son sein dans une ambiance survolté où se mêlent fans de la première heures et jeunots de la dernière pluie, vieux et jeunes, bobos et beaufs etc. bref, les frères Young brassent pas mal de public depuis des lustres, et ce soir c'est un Marseille aux couleurs d'AC/DC qui s'est déplacé en masse.

18h00. A l'entrée, à côté des revendeurs de (parfois faux) billets, les stands de merch sont pris d'assaut et on ne compte plus les t-shirts estampillés du logo du groupe ou d'Angus Young qui fleurissent sur les épaules des fans.
Malgré de très longues files d'attente devant les abords du stade vélodrome, nous nous frayons un chemin direction la pelouse or (et ouais…) et nous arrivons en un rien de temps sur le devant de la scène. Inespéré !

Après une petite attente où le public déchaîné s'entretient longuement sur AC/DC et du sans doute dernier passage des australiens de par chez nous, le plateau s'installe du groupe Café Bertrand s'installe sur une scène déjà aux couleurs d'AC/DC (deux casquettes géantes d'Angus tout en haut de la scène) avec écran géant derrière la scène et sur les côté, des tonnes de lights et des tonnes d'amplis.
Alors Café Bertrand c'est quoi ? Ben c'est un groupe français qui chante en français à la façon de Noir Désir (le chanteur est d'ailleurs un ersatz de Bertrand Cantat) mais en moins bien. Le tout avec une touche de heavy métal à la française. Ça se laisse écouter mais il faut avouer que le tout le monde s'en fout un peu. On applaudit poliment, on répond aux quelques sollicitations des musiciens, on lève les mains mais on attend que ça passe vite pour voir AC/DC…

Encore une longue attente pour le changement de plateau de The Answer. Les irlandais nous avaient déjà fait le coup la veille à Toulouse lors du concert avec Koritni en prenant plus de 45 minutes à changer le matos. Ce soir : même combat, c'est long.
Enfin, The Answer arrive sur scène pour défendre son dernier album en date "Everyday Demons". Le public du vélodrome acclame les nouveaux arrivés qui balancent d'entrée de jeu leur rock 70's façon Led Zep'. Les 50 000 personnes présentes ont l'impression de voir un Robert Plant rajeuni se donner à fond sur scène tellement la musique du groupe rappelle celle de son illustre aîné.
Dès les premières minutes du set, la sauce prend bien et The Answer réussi à mettre le public dans sa poche. C'est assez rare car les premières parties d'un groupe comme AC/DC sont assez vite hué au bout d'un quart d'heure…
Or, les irlandais vont se sortir les tripes et nous gratifier d'un set à couteaux tirés assez intense. En effet, comme on pouvait s'y attendre, le groupe a remanié sa setlist par rapport à celle de hier pour donner plus d'impact à ses compositions et pour capter l'attention de la foule. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça marche plutôt bien puisque Marseille sera très réceptif aux brûlots rock 70's que sont "Demon Eyes", "Come Follow Me" ou "Too Far Gone"…
Qui plus est, la prestation du terrible Cormac Neeson sera sans faille et l'homme nous sortira quelques passages vocaux impressionnants. De son côté, le gratteux Paul Mahon changera comme hier soir, 5 ou 6 fois de gratte et se permettra quelques soli du plus bel effet.
Après pas loin d'une petite heure de set, The Answer quittera la scène non sans avoir récolté un succès très mérité…

Bon fin des préliminaires, passons aux choses sérieuses…

A ma grande surprise, la mise en place su matos d'AC/DC ne va prendre que très peu de temps puis l'écran géant situé derrière la scène nous passe le dessin animé d'un train fou conduit par Angus Young prêt à défoncer une ville. 20h50. Les 50 000 personnes du stade vélodrome hurlent comme un seul homme…la machine est lancée. Les frissons gagnent l'assemblée quand le train va percuter la ville. On se dit qu'à ce moment là les australiens vont apparaître pour envoyer la sauce, on va enfin voir AC/DC !
Le train percute la ville, l'écran géant se scinde en deux et on aperçoit un train estampillé "AC/DC Black Ice" au milieu des feux d'artifice et des flammes… et Angus Young sort d'on se sait où comme un diable de sa boîte ! Ensuite c'est Brian Johnson qui montre le bout de son nez. Le show peut commencer avec "Rock n' Roll Train" issu du dernier album en date "Black Ice".
Les 50 000 personnes sont chauffées à blanc acclament le groupe et certains en ont même les larmes au yeux…
Le groupe enchaîne ensuite sur "Hell Ain't A Bad Place To Be", là encore le morceau fait mouche et le public reprendra en chœur le refrain avec Malcom et Cliff pendant qu'Angus Young fera le show.
Alors c'est sûr, le guitariste diablotin n'a plus 20 ans et le poids des années semblent se faire sentir : le visage est marqué, le crâne dégarni et l'homme n'arpente plus la scène comme il le faisait à la belle époque (même son fameux "duck walk" se fera très rare) mais force est de constater qu'Angus possède encore le feu sacré pour focaliser l'attention de 50 000 personnes sur lui seul. Qui plus est malgré ses 54 ans, le guitariste va nous gratifier d'un jeu de gratte irréprochable et va quand même se bouger sur scène…
De son côté, ce bon vieux Brian Johnson avec sa légendaire casquette vissée sur sa tête semble heureux d'être là et en pleine forme même si on le surprend à reprendre difficilement son souffle entre les morceaux.
Mais AC/DC est une redoutable machine de guerre qui ravage tout sur son passage même si les membres du groupes ne sont plus tout jeunes. En effet, avec des hits en puissance comme "Dity Deeds Done Dirt Cheap", "Thunderstruck" ou "Shot Down In Flames", les australiens vont remporter tous les suffrages et se mettre dans la poche un public déjà tout acquis à sa cause.
Avec la tombée de la nuit les lights sur la scène irradient un Angus Young déchaîné qui ne cessera d'en donner au public pour son argent au rythme de ses soli endiablés. L'homme parcourra les planches assez souvent et s'en ira souvent au plus près du public grâce à une avancée sur la scène sur laquelle il y retrouvera un Brian Johnson tout sourire.
Même si on a conscience que le groupe est une machine, il est agréable de voir qu'Angus et Brian jouent le jeu à fond et partagent un bon moment avec le public ("The Jack", "Dog Eat Dog")…et on aura bien sûr droit au célèbre striptease d'Angus !
Ce qui est dommage c'est que la section Malcolm / Cliff / Phil assez peu mise en avant. En effet, la plupart du temps le gratteux et le bassiste sont calés au fond de la scène et nous ne les verrons que pour les refrains des morceaux. D'un autre côté, AC/DC a toujours fonctionné comme ça, mais l'immensité de la scène donne l'impression que le groupe n'est qu'un duo entre Angus et Brian…
Pourtant, la rythmique souvent décriée des australiens est redoutable et implacable. On a beau dire que Phil Rudd est un piètre batteur, il faut avouer que l'homme est un véritable métronome ! C'est carré de chez carré et la rythmique ne sera jamais prise en défaut durant tout le set. C'est net et sans bavure.
En équilibrant sa setlist entre les morceaux du dernier album ("Big Jack", "Black Ice", "Anything Goes" et "War Machine") et les anciennes compositions ("Whole Lotta Rosie" avec la poupée gonflable géante, "Hell's Bells" et l'énorme cloche, "Shoot To Thrill"…), AC/DC va faire une rapide tour d'horizon de sa brillante carrière et rassasié les fans durant un peu plus de 2 heures qu'on ne verra pas passer !
Après un fantastique "Let There Be Rock" où Angus nous fera son légendaire solo/show de plus de 10 minutes, le groupe se retirera de scène quelques instants avant de revenir pour un rappel des plus attendus : "Highway To Hell" où le guitariste sortira de la scène au milieu des flammes pour nous envoyer son célèbre riff.
Le public est aux anges et reprendra en chœur le refrain avec le groupe. L'osmose est parfaite…
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire les canons de "For Those About To Rock (We Salute You)" sont mis en place sur scène pour qu'AC/DC entame son dernier morceau et remercie une fois de plus le public marseillais. L'apothéose d'un show parfaitement rôdé.
On regrettera de ne pas avoir entendu des titres comme "High Voltage", "Rocker", "Moneytalks", "Heatseeker" ou "Jailbreak" mais il aurait un show d'au moins 4 heures pour faire le tour de cette immense carrière !
Le groupe partira de la scène après un – beaucoup trop – rapide salut et un feu d'artifice sur le stade vélodrome viendra annoncer la fin…

J'ai vu AC/DC. Ça y est papa, j'ai vu le plus grand groupe de hard rock du monde, je suis un homme.


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Set list

Rock N’Roll Train
Hell Ain’t A Bad Place To Be
Back In Black
Big Jack
Dirty Deeds Done Dirt Chip
Shot Down In Flames
Thunderstruck
Black Ice
The Jack
Hell’s Bells
Shoot To Thrill
War Machine
Dog Eat Dog
Anything Goes
You Shook Me All Night Long
TNT
Whole Lotta Rosie
Let There Be Rock
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Highway To Hell
For Those About To Rock (We Salute You)

Plus d'infos sur: www.acdc.com

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