Mercredi 2 avril 2025
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YEZZI Live Reports
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Lofofora - Salle des fêtes de Ramonville à Ramonville (Toulouse) (27-02-2003) avec Lofofora + Sha + ? par Amon 666
C’est le premier compte rendu de concert mais ce n’est pas le premier concert, alors les habitudes et les habitués sont là : on vide des binouzes, on fume naturel, et on se détend en attendant tous avec impatience l’arrivée sur scène de Lofo pour enfin laisser éclater toute l’énergie et la pression du quotidien.
On passe sur la première partie, et on change radicalement de décors : les lumières s’éteignent, la masse est déjà dans la fosse, des sifflets et des hurlements bestiaux se font entendre… et les premières notes du dernier opus « Le fond et la forme » réveillent nos oreilles, notre corps et notre âme. C’est d’enfer, je suis aux anges !
Si mes souvenirs sont bons, « Le fond et la forme », « Série Z » et « No facho » transformé à l’occasion en « No Sarko » composent le trio de départ d’un set déjà noyé dans la sueur et les fumées alentours. L’ambiance est chaude, humide, électrique : chacun fait don de ses organes à la science… du métal, sans aucune retenue, ni demi-mesure : le chaos s’installe !!!
A l’étage, on peut apercevoir une mosaïque de visages, de têtes bougeant en rythme de l’avant vers l’arrière, reflétant parfaitement la folie des énergumènes dans la fosse : c’est le Syndrome Hard Core ? !!!
Reuno, en nous demandant à un moment si ça pousse, voit un OFCI (objet fumant clairement identifié) traverser la salle pour atterrir sur la scène. Il le consume et donne le coup de départ « Weedo » tel une cerise sur le gâteau célébrant la chute enfumée de Babylone…
La symbiose est totale, le mélange des sonorités des 4 opus est tellement limpide et clairvoyant que l’on en reste à la fois ému (!) et surexcité. De « Macho blues » à « Auto-pilote », en passant par « Charisman » (Reuno est assis sur un ampli tel une statue de marbre) et par un medley surprise (« Bon à rien », « justice pour tous », « les meutes »…), une furie hystérique a pris en otage la SDF de Ramonville pour la jouissance de tous et de toutes.
Quant à la palme de la poésie, car il y en avait une, elle revient à un couple qui durant les 4 minutes de « Comme à la guerre » s’est enlacé, embrassé, embrasé, nous rappelant à l’esprit un certain slogan du mouvement hippy : « faites l’amour, pas… »
Le nouveau guitariste nous a gratifié tout au long du set de l’étendue de ses capacités tandis que le slam du nouveau batteur est venu conclure en beauté, dans un délire indescriptible, un concert où on en voulait encore, même après le rappel. Une chose est sûre le nouveau line-up a une âme. Quel bonheur (il n’y a pas d’autre mot) d’avoir vécu ça, mais il y a une fin, alors il faudra attendre avec beaucoup d’impatience un retour dans la Ville Rose (sauf si on peut bouger) pour regoûter à ce nectar mêlant enthousiasme, transgression de l’interdit et communion entre tous les acteurs. En attendant ce jour, à vos skeuds et révisez les classiques…
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