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Mercredi 2 avril 2025

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YEZZI Live Reports
le reste du Garorock - Parc des expositions à Marmande (07-04-2007)
par Muraï et Djinax

Cette année encore, Marmande a sortie le soleil et la bière pour mettre les touristes festivaliers à la couleur locale : le rouge tomate. Et quelle organisation !!!

Imaginez : Je débarque à la bourre le samedi, je passe poser ma tente au milieu des 4000 autres dans le camping le long de la Garonne, qui lui, ressemble déjà après 12h de festival à un joyeux bordel. Tout ça sent bon le printemps... Je m’attends donc au pire en entrant sur le site du festival, et là surprise : voilà 24h que les hostilités ont commencés, et pas un cadavre (même de bière) dans les environs… bizarre, je me serais trompé ? «Té crési !» me lance un autochtone, «après plus de 10 ans de Garorock, l’orga est bêton !»… Effectivement, Chapeau aux bénévoles ! Y’a qu’à voir la programmation: du gros, du plus gros, et du encore plus gros (normal, ces derniers sont américains). D’ailleurs pas le temps de s’extasier sur les serveuses de bières, ça joue déjà sous le chapiteau !
Et c’est DIRTY BABYLON BREAKER qui ouvre le bal : la rencontre de Babylon Circus, Khod Breaker et Dirty Fonzy. Dans un souci de profiter de ce festival pour mélanger les genres, ces artistes ont fait le pari du métissage. Ca donne du Break-Ska, le public déjà en nombre apprécie le flow des MC accompagnés de Babylon Circus. Le set se finit sur un morceau avec tous les membres du collectif et un appel à la mixité sociale par la musique.
La buvette est noire de monde…on va donc se balader sur les différentes scènes pour découvrir UNDIRECTOR, une création réalisée pour le festival entre Undergang et Mr. le Directeur. Ce duo est donc composé de Cedric qui alterne les machines, la batterie et le chant et de Mr le directeuren guitariste chanteur. Ce projet est dans une veine rock electro, c’est frais e t original et ç’est bien dansant. Connaissant les 2 groupes séparément, je trouve que ce projet est une bonne fusion entre les 2.

On continue les feat avec LA REPUBLIQUE SAUVAGE, ou le battle des Hurlements D’Léo vs L’Enfance Rouge. C’est bon enfant, on continu dans le rock-ska-remixé, mais un peu trop mou à mon goût au vu de ce qui arrive après.
Il est donc grand temps de se mettre dans l’ambiance: en guise de première partie, direction WILL HAVEN, groupe métal ricain qui explose tout. La foule s’amasse et les premiers pogos éclatent. Du bon gros son pour cette petite scène du festival (bravo l’orga. qui s’est pas foutue de notre gueule côté matos). La nuit tombe et la température monte, le public en redemande mais pas de rappel dans un festival…les autres groupes commencent déjà. Dilemme aussi marmandien que de choisir entre une bière ou du jus de tomate, deux groupes s’annoncent : le monstre du rap made in 93 : JOEY STARR, et les ménestrels-omni phoniques-autochtones (je sais ça fais beaucoup de mots compliqués pour un gars qui tourne au houblon depuis déjà quatre heures) de X-OR chargé de l’animation. En effet, c’est un des groupes qui déambule dans le festival pour faire des minis concerts à l’improviste. avec son cadis. Vous l’avez compris, je roule pas en benz et encore moins en jaguar! Les X-OR assurent en nous faisant notamment des bonnes chansons de OÏ et de zouk versions 2nd degrés et ameutent les métaleux qui patientent.
D’ailleurs, grand seigneurs, les deux énergumènes stoppent leur show dès que retentissent les premières harmoniques: Les DEFTONES sont au Garorock !! Je cours (avec un verre à la main c’est pas facile) vers la grande scène déjà comble, et en avant pour plus d’une heure de pogos version fête de la tomate! Gros Chino à la baguette, les titres s’enchaînent pour un petit set d’une heure et des brouettes (festival oblige) avec un son proche de la qualité d’une date de leur tournée Beware the water ; les calmes « passenger », « hole in the earth », et moins calmes « mein » et autres « rats !rats !rats ! » sont de la partie. Les Deftones sont énormes ! Et repartiront aussi vite qu’ils sont arrivés.
Pour continuer la soirée, petit détour par CSS, un combos punk brésilien en forme. Pour ma part, à force d’attendre pour se rafraîchir, j’ai raté les punks de NEW BOMB TURKS, dommage.
Allez, changement de genre avec les Djs allemand DIGITALISM …la nuit promet d’être longue. Mais tiens, voilà CENTRE OF THE EARTH, un mix des rappeurs français de Maniacx et des marionnettes allemandes Puppetmastaz. Ils nous ont préparé pour l’occasion une comédie musicale version hip-hop. C’est sympa, original et comme d’habitude avec les Puppet’ à voir en live. Le public râle entre les morceaux qui se font un peu attendre, mais qui se soucie de ces suicid’girls moribondes ! Elles iront se petit-suicider plus tard avec de la mousse, aidé par TEENAGE BAD GIRL et DJ MOULE.
De mon côté, attiré par un gros beat hardcore métal, j’essaye de me frayer un passage jusqu’à ALEC EMPIRE. Le chapiteau est comble pour voir le groupe de l’ex chanteur d’Atari Teenage Riot se démener. C’est assez impressionnant à voir, brutal et avec des tempos très élévés, justement un peu trop pour moi à cette heure tardive.
Je retourne au camping où le OFF sévit, le son des teufeurs en guise de berceuse, je sombre. Pour la musique on verra demain…

Dimanche
Le coq de Marmande ne chantera pas à l’aube. Mais le joyeux village de campeur reprend peu à peu vie; et le festival remet la sauce en début d’après-midi. Porté par la promesse de trouver de quoi se désaltérer, je me dirige vers le festival, guidé par le son des premières scènes. Je pensais être bien seul mais il y a déjà pas mal de monde en ce début de journée.
Ca balance sur deux scènes : 0800, une formation de rappeurs bordelais qui assurent bien, ils ne restent pas dans les carcans du hip hop, et STANDARD, pop-rock basque-espagnole, ouvrent le bal…concours du plus gros son, chacun dans son style, le match n’a finalement pas grand intérêt.
Direction la grande scène, où joue, comme tous les jours du festival, BABYLON CIRCUS EXPERIENCE. Aujourd’hui, ils nous présentent WWW : du dub ragga qui met l’ambiance : what wonderful wave ! Voilà l’essence de ce festival !
On continue dans le bon esprit avec MAP, du rap « bleu-blanc-rouge » : ces chtis gars mélangent à merveilles samples, violon et accordéon avec des textes engagés mais pas prise de tête. Y’a du bon dans tout ça et la foule qui s’amasse ne s’y trompe pas. Allez, tous ces refrains chantés en cœur méritent bien un verre de l’amitié. Sur le chemin du stand le plus fréquenté du festival, des grapheurs improvisent avec bon goût un mythique « 333 : Half-bad » qui résume l’ambiance de ce dimanche.
Et c’est vrai que le public qui se presse aujourd’hui est très familial, encore un peu et on croiserait Mickey dans l’allée centrale. Mais s’il est vrai que l’affiche de ce jour est populaire, quelques groupes maintiennent eux le cap rock-indé d’où le festival tire son nom. C’est le cas de I LOVE UFO : un trio rock-garage: voix psychédélique, batteur aux cheveux dans le vent, ambiance loud n’ noisy garantie.
Les oreilles en purée, j’abandonne ravi le chapiteau à la recherche d’un coin plus calme, et tombe sur GALAXY 500 qui improvise une session acoustique pour quelques privilégiés : un régal, d’autant que la veille je les avais zappés.
Au passage je croise JIF, un habitué qui arpente le festival à la recherche d’un beau cliché. Il se prépare...la nuit tombe et les têtes d’affichent sortiront bientôt de leurs tanières.
Alors qu’OLIVIA RUIZ se fait le grand chapiteau, je reste dans le underground avec X-OR qui remet le pâté, pour une prestation toujours aussi énorme après pourtant trois jours d’hostilité. La belle en chocolat laisse sa place, car enfin arrive la légende du hip-hop PUBLIC ENEMY : pas une ride pour le groupe qui a vu le jour il y’a pas moins de vingt cinq ans. Sur scène, le show version guérilla mercenaire propre au groupe est impressionnant à voir, Chuck D et Flavor Flav restent des bonnes bêtes de scène en assurant bien toutes leurs parties. Le son est aussi bien présent et transporte le public : « Bring the noise !! ». Les Ricains sont bel et bien là pour foutre le feu. Bravo Mr Power d’avoir invité ces piliers, ils font vraiment plaisir à voir !
La soirée glisse tranquillement vers une ambiance moins hip hop avec d’abord les célèbres anglais d’ASIAN DUB FOUNDATION qui sont toujours aussi bons en live, et leur mélange de hip ragga au chant avec un gros mix instrumental entre des machines dub et drum’n’bass, et des musiciens apportant leurs touches rock. Le percussionniste est lui de retour dans le groupe et redonne la petite touche tribale d’auparavant.
C’est au tour de LAURENT GARNIER d’arriver sur scène mais je ne reste que 2 chansons car c’est un peu trop club pour moi. Les français d’UHT° eux donnent par contre dans l’electro jazz, c’est bien fait et c’est parfait pour finir la soirée en douceur.

Le pari de Garorock est encore une fois gagné : la richesse du mélange de musiques de qualité. Et si vous n’êtes pas fin mélomane, d’autres mélanges que trop riches sauront vous les faire apprécier.

Un grand merci à Emilie et Sophie, ainsi que toute l’équipe pour l’organisation de ce festival.

Plus d'infos sur: www.garorock.com

Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Suz

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