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YEZZI Live Reports
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Unlogistic - La Dynamo à Toulouse (23-05-2010) avec Messer Chups par Olga
Ce soir c'est la fête : c'est mon anniversaire ! L'occasion idéale pour aller se rincer l'œil avec Messer Chups (et sa superbe bassiste) et se faire saigner les oreilles avec les parigots d'Unlogistic dans la nouvelle salle toulousaine, La Dynamo qui accueille là l'un de ses premiers concerts.
Arrivés sur les lieux, ça fait bien plaisir de voir que le public est présent puisqu'il y a du monde partout devant la salle et que La Dynamo fera salle pleine en l'espace de quelques minutes. Les malchanceux retardataires resteront sur le perron…
Le temps d'une ou deux bières et de prendre nos marques dans cette nouvelle arène du rock et voilà que les parisiens d'Unlogistic investissent les planches.
Crée dès 1996 sur les cendres de d'Upstairs People et Hole Process, le groupe ne s'est jamais arrêté de tourner et de sortir des galettes à tour de bras pour conquérir son public. Mélangeant avec habileté hardcore, punk, crust, emo ou pop, le combo s'est défini une véritable identité tout au long de ses pérégrinations, si bien qu'à partir de 2001, Unlogistic a décidé d'évoluer avec une boîte à rythme pour se permettre encore plus de flexibilité dans ses cheminements artistiques. Après le monstrueux "Capitulation" en 2006 et des splits avec I.S.P. et DFI, voilà que le groupe s'est acoquiné avec un batteur en la personne de l'excellent Crusty Camille (ex Dirty Fonzy).
Et d'entrée de jeu, le groupe va mettre la barre très haut et nous sortant de derrière les fagots sa musique singulière et ses atmosphères chargées…
Evoluant sans cesse dans différents registres abrasifs et sincères, Unlogistic va envoyer une déferlante musicale dont il va être difficile de se relever tant le groupe va se donner à fond et nous transmettre ses émotions à fleur de peau. Sans jamais surjouer sa partition ni tomber dans une surenchère sonore imbuvable, Unlogistic va développer son univers chaotique et nous en mettre plein la vue (et les oreilles).
Porté par un Tom qui prendra la guitare à la place de Fab qui lui, se collera au chant, le groupe va maîtriser son sujet de bout en bout et laisser l'audience de La Dynamo sur le carreau en l'espace de trente petites minutes durant lesquelles Unlogistic nous prendra les tripes.
Intense…
La fin du set d'Unlogistic voit l'arrivée d'un one man band complètement allumé et chaotique dont je n'ai pas retenu le nom…. C'était sympa au début mais super chiant vers la fin.
Bref, c'est donc au tour de Messer Chups de monter sur scène. Presqu'un an jour pour jour après le passage des russes lors de la semaine du rock de 2009 (avec The Zodiacs en première partie), j'attendais beaucoup du groupe qui ne m'avait pas tellement convaincu lors de son premier passage à L'Autan.
Fort d'un nouvel album de surf "Heretic Channel" qui est, ma foi, très bon, Messer Chups avait pourtant toutes les cartes en main pour tirer son épingle du jeu et pour renvoyer dans leurs buts tous les déçus de l'année dernière.
Or, à ma grande surprise je vois arriver le groupe sur scène sous la forme d'un trio composé de l'indéboulonnable gratteux Oleg Gitarkin, de la belle bassiste Zombie Girl (qui prend un malin plaisir à se placer sur scène à l'opposé de moi…tout comme l'année dernière. Et vu le monde de ce soir, il va être difficile de se déplacer pour la prendre en photo) et du batteur Alexander Belkok qui va se poser d'entrée de jeu comme le maître d'œuvre du set de Messer Chups. Le chanteur Alexander Skvortzov sera donc le grand absent de cette soirée et le groupe va devoir évoluer exclusivement qu'en instrumental…
Certes, la surf music est un genre qui n'a pas (trop) besoin de chant pour se suffire à lui-même mais force est de constater que dans le cadre d'un concert, la donne n'est pas aussi facile. Ainsi, si les premières vingt minutes du set passent comme une lettre à la poste en mettant en avant un Messer Chups ultra carré et fidèle à son univers de SF 50's (avec un écran vidéo derrière la scène qui va nous envoyer des bobines de vieilles séries B US), il faut bien avouer qu'au bout d'une demie heure, la dynamique du concert redescend un peu inexorablement. Et même si la plus grosse partie du public est tout acquise à la cause des russes, l'autre partie se disperse du côté du bar et du fumoir en gardant Messer Chups en fond sonore. Et c'est bien là tout le problème du groupe : on peut l'écouter en fond sonore ! Le groupe est tellement carré de chez carré que sa musique surf ne souffre d'aucun défaut si bien qu'on a l'impression d'écouter un CD. Qui plus est, le groupe est trop statique sur scène et il n'y a guère que la plastique de Zombie Girl pour focaliser toutes les attentions, même si le batteur Alexander Belkok cherche à "enflammer" le set et lui donner une réelle spontanéité.
Mais de réelle spontanéité il n'y en aura pas vraiment : Messer Chups va se contenter de respecter son cahier des charges de surf music – tout comme l'année dernière – et enchaîner ses titres. Ça sonne bien, c'est bien foutu mais ça manque de piment…
Au final, La Dynamo a parfaitement réussi son coup avec un plateau de qualité, une orga bien carrée, une excellente ambiance et un public venu en masse pour un dimanche.
Messer Chups ne m'a toujours pas convaincu (sans chanteur en plus) mais il faut bien avouer que les russes ont su gagner l'attention d'une très grande partie de l'audience.
Quant à moi, je suis dégoûté car je n'ai pas pu prendre de photo du groupe à cause du manque de lumière pour le set de Messer Chups et qu'il était impossible d'accéder sur le devant de la scène tant il y avait du monde ! Grrrrrrrr !
Plus d'infos sur: www.myspace.com/unlogistic
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Olga
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