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Mercredi 2 avril 2025

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YEZZI Live Reports
The Jim Jones Revue - le Klub à Tournefeuille (04-11-2009)
avec The Lost Communists
par Olga

Grosse soirée de rock n' roll garage ce soir à Toulouse dans la salle du Phare. En effet, en ce 4 novembre, l'association Première Pression a eu l'excellente idée de nous préparer un plateau de qualité avec les frenchies de The Lost Communists qu'on avait découvert lors de la 11ème édition du Garorock 2007 ainsi que les amerloques de The Jim Jones Revue qui ont récemment ouvert pour…Ghinzu et Placebo lors d'un concert du groupe en avant première de la sortie de "Battle For The Sun". Et The Jim Jones Revue avait fait une très forte impression. Il n'en fallait pas moins pour nous donner l'envie de voir la bête en tête d'affiche !

Ce sont les parigots de The Lost Communists qui se lancent dans l'arène les premiers. Venus défendre leur disque "The 12 Last Nights Of A Pastor Judged Guilty", le quintet va vite tailler dans le vif du sujet avec son rock n' roll garage accrocheur. Comme à son habitude le dandy Michaël Traore va nous délivrer une prestation sans faille avec sa nonchalance habituelle, habilement cultivée. Sans jamais trop en faire (loin de là), l'homme va parfaitement poser son chant sur la musique du groupe et donner pas mal de relief à l'ensemble. Même si Michaël ne force pas trop son chant soul / rock, il arrive à garder une bonne dynamique.
A côté de lui, le gratteux Majed Ben Amor et l'organiste Pierre Moustique Gérald véritablement montés sur piles vont se démener à fond et pour capter l'attention du maigre public (environ 150 personnes).
Mais même si The Lost Communists maîtrise son sujet, la tension va baisser d'un cran au fil du set. On sent que le groupe n'a plus trop envie de lutter pour conquérir un auditoire trop passif et se laisse un peu porter par sa musique.
Rien à voir avec son set au Garorock en 2007 ! C'est dommage…

Après un changement de plateau relativement long (une bonne grosse demie heure), The Jim Jones Revue entre enfin en scène pour combler nos attentes. Dès les premières secondes de l'opener, on sait que les anglais vont nous en mettre plein les oreilles et plein les mirettes. Plein les oreilles grâce à son rock n' roll old school endiablé à la croisée d'un Jerry Lee Lewis sous acides couplé avec un Steppenwolf rugueux et la classe d'un Elvis Presley de la belle époque. Bref, du pur rock n' roll qui balance sévère. De plus, le groupe va faire évoluer sa musique en gardant toujours une même trame rock old school pour partir dans des contrées plus bluesy ou boogie qui nous rappelle parfois les Quireboys ou les Lords Of Altamont avec un piano / orge omniprésent. La claque.
Mais on en prendra aussi plein les yeux grâce à une prestation au cordeau de Jim Jones. Outrageusement sensuel et sexuel dans son interprétation, l'homme n'aura pas son pareil pour capter toutes les attentions et nous sortir de ses tripes une musique ravageuse. Sa musique ! On sent que Jim vit à fond son rock n' roll. Il mange rock n' roll, il parle rock n' roll, il sue rock n' roll. Il EST rock n' roll. A n'en pas douter. Ainsi, même devant un public réduit, le chanteur va se donner à fond comme s'il se retrouvait devant 500.000 personnes !
Avec une communication de chaque instant et une énergie débridée, The Jim Jones Revue va mettre tout l'auditoire du Phare dans sa poche en un clin d'œil. Ici et là, le public chantera les refrains accrocheurs du groupe ("Elemental") et se mettre même à improviser quelques pas de danses de rock n' roll ! La classe…
Parfaitement dans son élément, Jim Jones se permettra même de laisser le public toucher sa guitare avant de se rouler parterre et se lancer dans un brûlot digne de ce nom.
Derrière, la machine The Jim Jones Revue tourne à plein régime avec le gratteux Rupert Orton et le bassiste Gavin Jay qui s'en donneront à cœur joie. Même si les deux hommes restent les faire valoir de l'excellent Jim Jones, ils n'en seront pas moins très efficaces.
Le très discret claviériste Elliot Mortimer nous gratifiera quant à lui des nappes de piano / orgue très consistantes et typiquement rock n' rollesques… on sent parfois la patte nerveuse de Jerry Lee Lewis dans les descentes et montées de claviers. C'est du tout bon !
Au bout d'une petite heure et un rappel, The Jim Jones Revue quittera la scène sous les acclamations d'un public conquis et convaincu.

Il faut dire ce qui est : The Jim Jones Revue c'est le rock n' roll. Le rock n' roll comme il aurait toujours du être et comme il devrait toujours être avec de la sueur, des décibels et l'attitude en plus. The Jim Jones Revue fait partie de ces groupes classes et inclassables qui, sortis de nulle part, viennent nous réveiller de notre torpeur avec une prestation haute en couleur et racée.
C'est brut, agressif, jouissif, c'est le rock n' roll, quoi…


Un grand merci à Emilie, Première Pression ainsi qu'à tout le staff du Phare.


Plus d'infos sur: www.myspace.com/thejimjonesrevue

Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Olga

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