Mardi 3 juin 2025
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YEZZI Live Reports
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The Exploited - Le Phare à Tournefeuille (16-10-2008) avec Tagada Jones, Brassen's Not Dead par Olga
Ami keupon, ce soir c'est ton soir ! En effet, la salle de concert du Phare accueille en son sein les légendes punk sans concession : The Exploited (a qui on doit le terrible "Punks Are Not Dead"). Pour les accompagner, les hypercatifs de Tagada Jones seront de la partie aux côtés des toulousains de Brassen's Not Dead (léger hommage à The Exploited en passant par Brassens ?). Des douces mélodies en perspective...
C'est devant un parterre clairsemé que les fils spiritueux locaux de Brassen's Not Dead attaquent leur set avec un "J'ai Rendez-Vous Avec Vous" après une intro du groupe faite par "l'animateur à la kon", sorte de clown schizophrène qui viendra arpenter la scène avec le groupe au fil de différents personnages (le mauvais garçon pour "Je Suis Un Voyou", le gorille…pour "Le Gorille" etc.).
Même si on peut légitimement se demander quelle est la démarche première du groupe en reprennent du Brassens à la sauce punk (Georges Brassens n'était-il pas le plus punk des punks en son temps ?), il faut avouer que la mayonnaise prend bien et que le public de plus en plus fourni en redemande ("Mourir Pour Des Idées", "La Complainte Des Filles De Joie", "Le Bistrot, "Le Vin"...).
En complément de l'animateur à la kon nous auront aussi droit à une jeune fille (Delfi, je crois) qui nous traduira les paroles dans la langue des signes…une manière de nous dire qu'on va être sourd ce soir ?
Bref, C'est assez sympa dans l'ensemble mais ça fait belle lurette que le groupe n'a pas changé sa setlist. La surprise ne vaut que pour ceux qui ne connaissent pas encore les Brassen's Not Dead. Pour les autres…à la buvette ! C'était mon cas…
Après un rapide changement de plateau, c'est au tour de Tagada Jones de fouler les planches du Phare. Venus défendre leur dernier album "Les Compteurs A Zéro" au virage rock électro plus que prononcé (même si déjà amorcé avec le disque "Le Feu Aux Poudres" et "6.6.6." les années précédentes), la bande à Niko Jones sait qu'il faudra se donner à fond ce soir pour convaincre le parterre de fans de la première heure pas franchement transcendés par le dernier disque et le départ de Gus ("Je sais pas ce que ça vaut maintenant, Tagada Jones" entendra t-on ici et là…).
Autant vous le dire tout de suite : les dernières compositions de Tagada Jones passent haut la main le baptême du live. En effet, si "Les Compteurs A Zéro" invite l'auditeur à un investissement plus personnel dans le skeud au fil de plusieurs écoutes, les morceaux en live sont d'une redoutable efficacité et arrachent tout ("Camisole", "Désobéir", "Une Fois De Trop"). On pouvait aussi craindre que le départ de Gus n'handicape le show mais force est de constater que Niko Jones sait focaliser l'attention du public à lui tout seul et créer une dynamique particulièrement énergique. En effet, son jeu de guitare nerveux et son timbre de voix si particulier va vite capter l'attention de l'audience du Phare et déchaîner des pogo nerveux.
Piochant à loisir dans les brûlots de ses différents albums ("Pavillon Noir", "Cargo", "Thérapie", "Combien De Temps Encore ?" du "Feu Aux Poudres", "Ecowar" de "L'Envers Du Décors"…) et bien sûr du p'tit dernier, le quatuor va revisiter en un tour de main ses succès et mettre dans sa poche un parterre bien fourni. Au premier rangs, les fans chantent à tue-tête les paroles des morceaux tandis que derrière on tape du pied et on hoche la tête. C'est un fait : Tagada Jones connaît son affaire et qu'on le veuille on non, tout sonne carré de chez carré et ça défouraille sévère. Accrocheur et implacable (l'enchaînement de "Cargo" et de "Thérapie" est d'ailleurs tout simplement monstrueux).
Au centre, Niko Jones mène main de maître la barque des Tagada et sa communication avec le public reste belle et bien un putain de grosse tuerie et ce, même s'il en stressera plus d'un (l'homme hurlera même entre les morceaux pour s'adresser à la foule comme un véritable halluciné. On peut craindre que ses proches ne soient vite sourds s'il est tout le temps comme ça. "Est-ce que tu veeeeeeeeeeuuuuuuux du fromâââââââgeeeeeeeeeeuuuuuu rââââââââpéééééééé dans tes nooooûûûûûûûillllllllleeeeeeeeeee-eeeeeeu ?").
Bref, les die hard fans qui n'ont pas digéré l'évolution artistique mâtinée de rock électro et le départ de Gus peuvent être rassurés : Tagada Jones tient toujours le haut du pavé en ce qui concerne ses prestations live et au vue de la réponse du public ce soir, ce n'est pas prêt de s'arrêter. Ces stakhanovistes des concerts (plus de 1000 gigs et au moins 5 fois la distance de la terre à la lune) seront encore une fois sur les routes pour promouvoir "Les Compteurs A Zéro". Il serait dommage de les rater s'ils posent leurs amplis près de chez vous. Eeeeeeeeeeest-ce que vooooouuuuuuus êtes prêeeeeeeeeeeeeets-eeeeeeeeeeeuuuuu ?
[Pauline Partout est dans la place !] :
"Si Waltie Buchan n’est pas vraiment réputé pour la finesse de sa plume, la violence de son chant et la brutalité des morceaux d’Exploited sont aptes à dessaouler n’importe quel punk à chien en descente de 8°6". Voilà tout est dit.
The Exploited, vétérans du punk et papas de la frange crêteuse de ce mouvement, ne vont justement pas couper les cheveux en quatre ce soir-là. Wattie Buchan a l'air d'une humeur massacrante, j'aimerais pas l'avoir à dîner chez mes parents. Les écossais reçoivent un accueil assez agité, le pogo part à la première note de "Chaos is My Life". Là s'arrête toute précision de ma part. Il faut dire que le Phare, ce soir-là, propose au public sa version réduite, d'une capa de 400 personnes à peu près. Du coup, les deux tiers de la salle sont masqués par des rideaux, avec l'impact acoustique qu'on imagine. De plus, le sondier fait n'imp' : le chant perce les tympans d'une façon intolérable même pour les plus grands fans du groupe.
Ce que je suis en mesure de vous dire, c'est que The Exploited en général, ça ne crée pas vraiment la surprise, la setlist et les gimmicks avec le public sont toujours les mêmes, mais c'est du bon vieux punk crust hardcore, parmi les pionniers.
Par contre, dans ces conditions, ça ne sert à rien. Enfin juste à creuser le trou delà Sécu.
Un grand merci à Emilie, Première Pression, Chazo et tout le staff du Phare
Plus d'infos sur: www.the-exploited.net
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Olga
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