Mercredi 2 avril 2025
Groupe du moment:
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 72
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 78
Interviews récentes:
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 103
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 114
Chroniques récentes:
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 132
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 143
Live reports récents:
   
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 200
|
|

YEZZI Live Reports
|
Superamazoo - Boom Club - Le Cri de la mouette à Toulouse (27-02-2008) par Djinax
C’est en plein cœur de Toulouse, sur la péniche du Cri de la Mouette que se déroule cette soirée basée sur l’éclectisme. En effet, Boom Club et Superamazoo sont 2 groupes qui ont énormément d’influences et j’attends avec impatience de les découvrir en live pour me faire une meilleure idée de leur musique.
C’est un groupe de percus nommé «Les bras cassés» qui débute la soirée, pour laisser le temps au public soit d’arriver, soit de déguster une bonne bière fraîche. Ils sont 7 en tout, une fille sur scène joue du Doum et les autres jouent du djembé. C’est sympathique pour ouvrir mais leur frappe fait vite mal aux oreilles dans un lieu aussi confiné donc les bouchons sont de suite de rigueur.
Après une petite demi heure de prestation, ils laissent leur place aux Toulousains de Boom Club. Vous ne les connaissez peut-être pas dans ce nouveau groupe mais vous avez forcément entendu parler de ces 3 gars car Seb aux Machines & Percus et les 2 chanteurs Xav' et Niko ont écumé les scènes pendant 15 ans avec les Spook and The Guay. Cette nouvelle formule est aussi variée que leur précédente formation voir même plus. En effet ils entament leur show par « Poor lover skank » une chanson à base reggae mais avec une ligne de basse plutôt dub. Seb taquine les percus en même temps et les 2 mcs chantent en anglais d’une manière ragga dancehall. On s’aperçoit de suite que les 2 chanteurs n’ont rien perdu au niveau de leur chant, ils ont toujours leur débit impressionnant, ça va toujours aussi vite et en plus, ils articulent bien, on comprend quasiment tout même avec une toute petite sono comme c’est le cas ici. La foule est dure à chauffer et ne se manifeste pas trop en ce mercredi soir mais les Boom Club sont loin d’abdiquer aussi rapidement. Ils enchaînent sur « L’appétit » avec son rythme reggaetón, ses paroles en Français et son sujet chaleureux traitant de la joie d’être sur cette terre. Justement la foule a compris le message et commence à se bouger. Xav’ et Niko nous font une petite chanson en espagnol, leur débit hip hop se marie très bien avec cette langue, la chaleur monte. Seb continue en nous balançant une chanson avec des rythmiques jungle et nous montre encore plus leurs diverses influences. Puis Xav’ laisse la scène à Nico pour qu’il nous interprète « La marelle », une très jolie chanson avec un sujet sombre pour une fois vu qu’elle parle d’un homme en prison, l’émotion qui s’en dégage fera son effet auprès du public. En rappel, ils nous jouent « Soundboy » qui a le don d’enflammer la foule avec une boucle electro dub et quelques percus de Seb. Le Boom Club nous aura fait une belle prestation d’une heure et a bien réussi à chauffer la foule pour Superamazoo.
« Les bras cassés » reviennent une petite vingtaine de minutes pour nous faire patienter durant le changement de scène, une bonne partie du public en profite pour se désaltérer ou pour aller fumer une clope.
Les Belges de Superamazoo enchaînent assez rapidement mais la foule n’est pas encore entièrement revenue. Ils sont 5 en tout, un clavier Rhodes, un trompettiste qui s’occupe également des machines, un sax, une guitare et 2 chants. Ils sont nombreux donc la qualité du son s’en ressent et la petite sono a du mal à rendre quelque chose d’homogène, mais c’est quand même écoutable. Ce qui est surprenant dans ce groupe, c’est que chaque instrument apporte vraiment son style musical, les machines amènent la base drum’n’ bass et electro , les Rhodes (qu’on entend peu hélas ce soir) sont là pour appuyer les machines et pour amener de temps en temps des nappes ou des accords reggae, les cuivres fournissent leurs touches ska et chanson belge, la guitare est bien intégrée aux machines et apporte ses sonorités rock,. Pour finir, les 2 chanteurs se différencient également, Manu Gabriele officie plutôt dans un style rock soul et Gorgo plutôt ragga hip-hop. Les titres défilent sans se ressembler mais on sent vraiment une cohésion dans l’ensemble.
Ils jouent notamment « Instant tamisés » avec ses sonorités reggae qui me font notamment penser à Pep’s pour les connaisseurs. Puis ils nous interprètent le très bon « Quai son » avec son instru drum’n’bass, des harmonies reggae, les flows sont hip hop mais également chantés. Ça fusionne à tout va mais c’est bien amené, ils ne nous perdent pas dans cette variété, au contraire, c’est frais, on sent vraiment qu’ils ont bien digéré leurs influences. Gambeat, le bassiste de Manu Chao et de Radio Bemba ne s’est pas trompé en les produisant, il les as pris sous son aile et les as fait enregistrer dans son studio à Barcelone, c’est un signe. Le public conscient de leur talent commence à se manifester sérieusement.
Leur single « Compétences universelles » est très bien interprété, c’est exactement le genre de chanson qui résume leur musque et qui pourrait (doit ?) les faire connaître du grand public ; c’est mure, varié et le refrain est plus qu’accrocheur (vous pouvez d’ailleurs l’écouter sur Myspace). Quand on sait, en plus de ça, que les paroles de cette chanson ont été récompensées au concours « D'autres sons » couronnant les textes ayant pour thèmes la paix et le dialogue interculturel, on peut dire qu’ils ont touché juste.
Au fil des chansons, les Superamazoo réchauffent la foule, on les sent vraiment à l’aise sur scène, la péniche commence à tanguer, c’est bon signe. Ils arrivent bien à communiquer leur énergie et leur esprit positif (et tout ça, sans faire de blague).
Ils nous interprètent « One for the money », une chanson qui se démarque des autres (en bien) car elle se situe dans un style rock electro, le chant de Gabriele colle parfaitement, le tout dans un esprit à la Prince.
On arrive déjà à la fin du set mais le public enfin chaud en redemande et ils nous interprètent en rappel leur deuxième « single » nommé « Or » avec la guitare et ses riffs rock bien mis en avant, quelques sonorités de cuivres accompagnent le refrain, « c’est de l’eau, c’est de l’air, c’est de l’art » qui retentit encore dans mes oreilles.
Cette soirée fut donc bien sympathique, les Boom Club m’ont convaincu car je ne les avaient vu que 3 petits morceaux pour l’ouverture du Bikini et les Superamazoo m’ont fait une bonne impression, ce fut une belle découverte. Les 2 groupes sont à l’aise scéniquement, ils ont de beaux jours devant eux, on peut en être quasiment sur.
Plus d'infos sur: www.myspace.com/superamazoo
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos:
     |