Mercredi 2 avril 2025
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YEZZI Live Reports
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Soulfly - Defdump - Salle des fêtes de Ramonville à Ramonville (Toulouse) (27-03-2003) avec Soulfly + Defdump par L’autruche hystérique et le Marcassin
Comment parler de pile sans parler de face, comment parler de biture sans parler d’alcool, et comment parler de métal sans parler de Soulfly. Ce fut un jeudi 27 Mars que le groupe brésilien a choisi de faire du bruit (ceci n’étant pas péjoratif) dans la modeste salle des fêtes de Ramonville St.Agne qui sert de salle de concert sur l’agglomération toulousaine après la fermeture du Bikini suite aux dommages causés par AZF. La file d’attente s’allongeait tel un gigantesque boa trépignant d’impatience devant un repas appétissant.
La première partie à été assumée par Defdump, sans intérêt : son non soigné, chanteur muni d’une pauvre voie, hardcore métal insipide, peu original. Bref un set qui ne restera pas gravé dans les mémoires. Heureusement l’atmosphère s’égaye grâce à la consommation de bière et de cigarettes magiques.
Après 45 minutes de supplice sonore, la tension est montée d’un échelon, le public est sous pression comme cocotte-minute prête à exploser à la première note jouée par la tribe. Tout le monde sautille d’impatience attendant l’avènement d’un déluge d’ondes sonores transcendantes venues droit du Brésil.
Voila que la légende vivante Max Cavalera accompagné de ses sbires monte sur scène sous les cris de la foule. Le concert commence par les morceaux du dernier album (Downstroy, Seek n’ strike, Enterfaith) et tout le monde jusqu’à la console se met à sauter tels des kangourous dans la steppe australienne. Après cette entrée en matière, le groupe revient aux sources pour jouer des anciens morceaux dont entre autres : No hope no fear, Quilombo, Primitive, Umbabarauma, la reprise de Head up des Deftones, l’intro de Jumpdafucka enchaînée avec Bring it, Pain avec le chanteur de Defdump en invité. Derrière ses fûts, Roy Mayorga tambourine tel le lapin Duracel qui aurait du 220v dans le cul. Par contre Mickey Doling qui a pris quelques kilos et arborant une tignasse digne de celle de Chewbaca paraît nettement moins fringuant, se contentant d’assurer l’essentiel.
Le point fort du concert fut la large place accordée aux morceaux de Sepultura (4 à la suite comme chez Julien Leperse), montrant que le deuil du passé doré n’est toujours pas fait pour Max. Ceci dit personne se s’en plaint : Inner self, Refuse/Resist, Territory, et Roots Bloody roots s’enchaînent à un rythme démoniaque, le pogo s’agite, les poings se lèvent, les voix s’écorchent, et les fans hurlent comme un seul homme leurs hymnes préférés. Max fait sa star, change de guitare quasiment à tous les morceaux, joue du tambour avec ses acolytes, revêt le maillot du TFC (la honte !), marmonne quelques mots en français. Il est en forme, il semble heureux de jouer ici. Tant mieux pour nous. Le concert s’achève avec une reprise de Stay away de Nirvana, suivie de la célèbre chanson des Soulfly : Eye for an eye.
Comme souvent pour des groupes ricains, le set est un peu trop court. Mais le son et les lights étaient énormes, ce qui a fait plaisir à nos yeux ébahis et à nos pauvres tympans. Un autre regret, c’est de ne pas avoir eu droit au son du berimbau et donc à l’énorme morceau qu’est Tribe, ni au morceau Bleed, alors que ce sont à nos yeux des chansons que devraient jouer Soulfly en live car ce sont de grosses tueries. Il est temps, sieur Cavalera, de couper le cordon ombilical qui vous relie encore à Sepultura 7 ans après votre départ du groupe, pour donner une réelle âme à Soulfly. Mais Soulfly, cela ne veut-il pas dire « envol de l’âme » (lol) ?
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