Mercredi 2 avril 2025
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YEZZI Live Reports
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Radiohead - Sigur Ros - The Do - Grand Place à Arras (06-07-2008) avec The Wombats - Vampire Weekend par Boo
Nous voilà en route pour Arras après 2 jours passés à Solidays pour une soirée qui promet d'être forte en émotion avec les découvertes VAMPIRE WEEKEND, THE WOMBATS & THE DO, mais surtout avec les fabuleux islandais de SIGUR ROS et le monument anglais RADIOHEAD!
La route fut longue et semée de quelques embûches ce qui nous fait arriver en retard ou plutôt juste à l'heure pour voir les 3 derniers titres de THE WOMBATS qui envoie un rock teinté de sons 80's et plutôt dansant! Les anglais (avec un accent très prononcé d'ailleurs) chauffe donc la foule avec des morceaux à tendance très rock’n'roll, le groupe se donne à fond, d'autres morceaux plus axés sur les synthés où tous les autres instruments ne jouent même plus puisque chaque membre du groupe s'est paré d'un synthé pour un son fortement new wave! Les anglais s'en tirent plutôt bien et semblent très fier d'ouvrir cette soirée pour ces 2 groupes, ils terminent leur set sur leur single « Let's Dance to Joy Division » pour le plus grand bonheur de la foule!
Le temps de se frayer un chemin dans la foule et une petite demi heure plus tard, on découvre l'univers de THE DO qui ont sorti cette année « A mouthful », un album assez accrocheur mais on se rend vite compte que c'est sur scène que le trio prend toute son ampleur! La batterie est équipée de nombreux ustensiles (de cuisine et de mécanique notamment...) qui rendent le jeu du batteur fort intéressant puisqu’il peut être très rock ou parfois très expérimental ou même bruitiste. Le bassiste a une attitude très rock’n’roll et s'occupe aussi de quelques sons electro grâce à son synthé. Olivia, la chanteuse finlandaise du combo (et oui c’est un duo franco-finlandais) affublé d'une tenue typée nordique joue de la guitare et chante pied nue pour nous emmener dans l'univers du groupe! Le concert commence sur le morceau « Playground Hustle » qui met de suite l'ambiance car cela permet au public de participer dès le début sur les choeurs de chorale présent initialement sur l'album! Les titres s'enchaînent et ne se ressemblent pas. C'est ce qui plait chez The Do, ils n’ont pas qu'un seul univers, au contraire, ils nous font voyager dans diverses directions, chaque morceau est sensiblement différent de la version album! Un groupe qui mérite bien son buzz médiatique actuel avec notamment le tube « On my shoulders » mais à redécouvrir en live!
Voilà enfin le grand moment, tout le monde tente de gratter des places afin de voir de plus près les 2 groupes à venir. Sur scène des ballons se gonflent et les instruments sont disposés, c'est un vrai arsenal qui ferait pâlir tous les multi instrumentistes de l'univers, avec des guitares, une basse, une batterie, des synthés, un piano, un xylophone, un vibraphone, des violons, des percus, des micros, bref il y en a dans tous les sens. Le temps n'est pas franchement de la partie, il fait gris et il pleuvote de temps en temps mais on sera bien au delà de tout ça dans quelques instants. Le groupe fait son entrée habillé de vêtements très classe, costumes pour certains ou redingotes, veste de caporal parsemé de plumes et paillettes...
Le groupe entame son set par « Svefn-g-englar », le public se laisse transporter par la voix de Jón Þór Birgisson., Les morceaux s'enchaînent et le set défile à une vitesse incroyable alors que les morceaux de SIGUR ROS ont pourtant tendance à être assez long. D'autres musiciens s'emparent de la scène au fur et a mesure des premiers titres, les violonistes arrivent pour donner un coté orchestral et une finesse supplémentaire à la musique du combo et les cuivres vêtus de blancs apportent un côté big band. Certains arrangements diffèrent des versions albums mais l'émotion est bel et bien là et bien plus encore que sur les cds du groupe! Les musiciens du combo alternent les instruments au fil du set, certains morceaux avec des guitares, d'autres avec piano et xylophone ou autres instruments étranges. On aura même droit à un grand moment insolite lorsque Jón le chanteur semble ne plus se souvenir des paroles d'un morceau et c'est Kjartan Sveinsson, le clavier, qui part en fond de scène fouiller dans une mallette pour lui donner les textes, le groupe échange alors des rires et des regards complices! C'est beau! L'émotion atteint son paroxysme lorsque le groupe joue « Inní mér syngur vitleysingu »r et « Hafsól », le public est conquis, religieusement silencieux mais conquis! L'apothéose du concert se fera sur leur nouveau single, « Gobbledigook », lorsque les musiciens additionnels sortent les canons à flocons de neige (de la fausse neige bien évidemment) mais on se croirait l'espace de quelques instants en plein blizzard perdu au fin fond de l'Islande! Finalement le temps convient parfaitement car de nombreuses brises fraîches soufflent comme par magie à ce moment là! Le groupe termine son set par « Popplagið » sous les yeux émerveillés d'un public qui en redemande! Malheureusement le timing est serré, le groupe ne reviendra pas, ils nous aurons fait 1 heure d’un véritable show émotionnel, le public aura lui besoin de quelques dizaines de minutes avant de redescendre des nuages, pour moi, ce sera plusieurs jours.
Après un changement de plateau fort long dû à l'armada de lumières à disposer sur scène pour le concert de la tête d'affiche, voilà encore un des moments tant attendu de la soirée (voir même de l'année). Des lumières s'éteignent, d'autres s'allument, Radiohead monte sur scène. Le groupe attaque le set par 15 steps qui ouvre leur dernier album In Rainbows. On est directement impressionnés par le nombre de lights et la qualité du visuel du show des anglais! Deux écrans géants sont utilisés de chaque côté de la scène pour diffuser des cameras live de chaque membres du combo. Un autre en fond de scène diffuse aussi ces vidéos, ainsi que d'autres selon les morceaux! Ils ne font pas les choses à moitié (cf vidéos live 2008 en ligne sur YouTube par exemple). Un show très coloré tout comme le nouvel univers du groupe qui dénote avec l'esprit et l'ambiance qui plane sur leurs morceaux! Les tubes s'enchaînent, le public est ultra chaud et fait une ovation au groupe à chaque début de morceau. « Aibag », « There there, All I need, l'entrée en matière est fort alléchante! Les membres du groupe comme à leur habitude jouent eux aussi aux multi instrumentistes en passant des guitares, aux percus puis aux synthés ou machines ou encore à des bidouillages en tout genre. On a le droit ensuite à des perles trop rarement joués en live comme Where I End And You Begin, A wolf at the door puis les magnifiques Nude, Pyramid song , Weird fishes/Arpeggi, Climbing up the walls & The Gloaming où le groupe met de plus en plus le feu sur scène. Jonny Greenwood est totalement déjanté et vit vraiment à 200% chaque morceau et le fait ressentir au travers de sa guitare. Thom Yorke joue avec le public et semble avoir envie d'échanger énormément avec les gens présents. On le sent heureux. Il joue pas mal de morceaux au piano dos au public et transmet une autre émotion très différente qui colle très bien au groupe. Par la suite, un duo s'improvise sur Faust Arp entre Thom York et Joony Greenwood puis on repart de plus belle avec des tubes: No surprises, Jigsaw falling into place, Reckoner. Vient ensuite le moment d'Exit Music que Thom York entame seul à la guitare sèche dans un silence à peine croyable vu le nombre de personnes sur place. Avant d'entamer le morceau un petit malin lance un "Fuck Sarkozy" qui fait rire Mister York, celui-ci renchérit en disant qu'il a compris ce que ce mec disait et qu'il était plutôt d’accord avec ça... Bref, revenons au concert, Exit Music donc, que Thom aurait pu jouer sans sono, on aurait réussi à l'entendre tellement le silence était grand...et pesant. Le groupe arrive au milieu du morceau pour le finir en apothéose puis enchaîner sur le morceau final qui sera Bodysnatchers.
Après une courte pause le groupe remonte sur scène en rappel pour nous étonner avec Cymbal rush, nous émotionner avec Videotape, nous faire rêver sur le tant attendu Paranoïd android et finir par les monuments Dollars and cents et surtout Idioteque où le groupe et surtout Thom deviennent complètement fou à danser sur scène!!! Le groupe s'en va, on pense le show fini mais non, nous aurons encore droit à House of cards, The national anthem et un magnifique Street spirit pour finir! La boucle est bouclée!
Radiohead en live c'est grand, c'est émouvant, c'est un show impressionnant au niveau technique et visuel...comme je l'ai déjà dit auparavant: un monument!
Une bien belle fin de soirée! On regrettera tout de même de ne pas avoir eu un set plus long de la part des islandais car quand même 2h de Sigur Ros puis 2h de Radiohead ça l'aurait fait grandement! Une soirée qu'il ne fallait donc pas rater, en espérant revoir assez vite un plateau aussi alléchant sur une même soirée! Les amateurs d'émotions fortes ont été servis!
Plus d'infos sur: www.flickr.com/photos/followyoureyes
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Follow your eyes
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