Mardi 3 juin 2025
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YEZZI Live Reports
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Pennywise - Bikini à Toulouse (08-05-2010) avec Strike Anywhere + A Wilhelm Scream par Olga
Nom de Zeus, Marty ! Ressors ton skate et gonfle tes Pump, on va voir le concert de Pennywise !
Pennywise, putain Pennywise... Voilà qui ne nous rajeunit pas du tout : j'me souviens quand j'écoutais "Unknown Road" ou "About Time", j'étais boutonneux, j'avais un t-shirt Billy Idol et un baladeur à cassettes (autoreverse, yeah !). Le monde m'appartenait.
Une quinzaine d'année plus tard, le monde n'est toujours pas à moi (et ça va pas arriver de si tôt) mais voilà que Pennywise est de retour pour la plus grande joie de ses fans... c'est-à-dire nous, les trentenaires (ou du moins les plus de 25 ans), comme en témoignent la population qui peuple le parking du Bikini.
D'ailleurs, on s'était donné rendez-vous avec les copains devant la salle à côté du garage aux scooters pour boire des bières comme à la belle époque des teenage beers avant les concerts (j'ai pris du panaché, j'avait la tête qui me tournait un peu...)
Bon trêve de galéjades...
...car ce sont les ricains d'A Wilhlem Scream qui ont la lourde tâche d'ouvrir le bal. Totalement inconnu au bataillon, le groupe n'est pourtant pas un p'tit nouveau dans le monde du punk rock US puisqu'il tourne depuis 1996 (sous le nom Smackin' Isaiah jusqu'en 2002, date du changement de nom) et qu'il a de nombreuses réalisations à son actif.
Ainsi, A Wilhlem Scream va vite nous montrer son savoir faire ès punk rock / hardcore et nous en mettre plein les oreilles et les mirettes grâce à un frontman très en forme.
C'est sûr, les gars du Massachusetts ne sont pas très originaux pour un sou dans leur musique rentre dedans, mais l'énergie déployée par le quintet va vite mettre tout le monde d'accord !
Qui plus est, l'immense maîtrise technique des gratteux Trevor Reilly / Chris Levesque et de l'excellent bassiste Brian Robinson de feu The Fullblast (qui va se fendre d'un solo nerveux au détour d'un morceau) vont compenser ce manque d'originalité et démarrer le concert de ce soir sous les meilleurs auspices.
Et le public ne s'y est pas trompé puisque A Wilhlem Scream remportera tous les suffrages de la part des trentenaires du Bikini, qui y trouve là une seconde jeunesse...
Quelques bières plus tard et voilà que c'est au tour des autres amerloque de Strike Anywhere de fouler les planches du Bikini. Après leur passage très remarqué dans la ville il y a deux ou trois ans au Caravan Serail, on attendait avec impatience le retour de la bande à Thomas Barnett. Et on ne va pas être déçu !
Toujours aussi proche du public, le groupe va tailler dans le vif du sujet avec son punk rock / hardcore engagé et enragé et tirer à boulets rouges sur la société américaine moderne.
Venu défendre son dernier disque en date "Iron Front", Strike Anywhere ne va pas faire dans la dentelle et se lancer dans un set tendu du string qui ne souffrira d'aucun temps mort. Il faut dire aussi que le quintet sait mener sa barque en alternant parties rentre dedans et passages un peu plus aérés avec des plans de gratte relevés. Et même si la voix de Thomas dérape à force de sauter partout, le p'tit bonhomme va vite focaliser toutes les attentions et nous servir une prestation incisive.
Vivement qu'on écoute le disque !
A vrai dire, mis à part se faire un p'tit retour dans le passé en musique, la plupart de l'auditoire n'attendait rien de spécial de la part de Pennywise. De plus, malgré quelques bons albums à la fin des années 90 ("Straight Ahead") et au tout début des 2000 ("Land Of The Free ?"), il faut bien avouer que le groupe ne faisait plus les gros titre de la scène punk ricaine depuis leur dernier disque en date ("Reason To Believe" en 2008). Ajoutez à cela le départ du chanteur Jim Lindberg en 2009 (remplacé par Zoli Teglas d'Ignite) et vous obtenez une voie royale vers la fin de carrière avec cette tournée... Bref, ça sentais un peu le sapin
Et comme on pouvait s'y attendre Pennywise va axer sa setlist sur tous ses hits afin de faire un tour d'horizon de son immense carrière. L'auditoire va bien entendu se laisser transporter par les hymnes punks rock des américains, mais on va s'apercevoir bien vite que le quartet possède toujours une bonne dose d'énergie, si bien que le groupe va monter en puissance au travers du set ("Greed", "Searching" ou l'énorme "Same Old Story"). Ce qui semblait s'annoncer comme une tournée en forme de chant du cygne va s'avérer être une véritable renaissance. En effet, Zoli Teglas au chant va faire des merveilles avec son timbre de voix proche de celui de Jim Lindberg et créer une véritable osmose avec un public qui va revenir à l'adolescence, puisque de nombreux trentenaires se sentiront pousser des ailes en slammant après avoir entendu un Zoli Teglas déclamer un "fuck your parents, fuck your teacher !" sur "Fuck Authority". Moi-même j'ai décide de ne plus ranger ma chambre et d'arrêter de faire mes devoirs...
Après avoir lu une pancarte affichant un "Please Pennywise, show to french people how to do a circle pit", le groupe organisera alors un énorme circle pit qui aura raison des derniers grincheux qui regrettent le départ de Lindberg.
Au fil des classiques comme "Straight Ahead", "Society", "Nowhere Fast" ou la reprise "Stand By Me", Pennywise va se créer une dynamique très intense qui mettra le Bikini à genou et qui démontrera l'étonnante vitalité des ricains ("Peaceful Day", "Wainting"). Prenez-en de la graine, les jeunes...
Après des tueries comme "Soething To Live For" et "Home Sick" pour clôturer son set, Pennywise terminera avec un "Bro Hymn" des familles sur lequel une bonne partie du public montera sur scène pour chanter en chœur les "oooh-oooh-oooooooh" si fédérateurs... Une belle claque.
En définitive, le Pennywise mouture 2010 est une véritable machine de guerre qui nous a donné une belle leçon de rock à l'américaine : un groupe bien en place, une véritable alchimie et une patate à en faire pâlir plus d'un jeune combo.
Bref, Pennywise nous a démontré qu'il avait encore le feu sacré et qu'il pouvait encore tenir son rôle de fer de lance du punk rock US en rivalisant avec la jeune garde...impressionnant.
Zoli Teglas a su parfaitement prendre sa place au sein du groupe sans pour autant couper net avec l'ère de Jim Lindberg et ainsi se poser comme le chanteur incontestable de Pennywise.
Les amerloques ont récemment annoncé un nouvel album en préparation (avec Zoli Teglas, donc), et au regard de la prestation de ce soir on peut s'attendre à quelque chose d'énorme !
Rendez-vous avant une quinzaine d'années, j'espère...
Un grand merci à François, Antoine et tout le staff du Bikini
Set list
Every Single Day
My Own Country
Can't Believe It
What if I
Peaceful Day
Same Old Story
Living For Today
Greed
Society
Waiting
Fuck Authority
Straight Ahead
Nowhere Fast
Searching
Something To Live For
Stand By Me
Home Sick
Bro Hymn
Plus d'infos sur: www.pennywisdom.com
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Olga
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