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YEZZI Live Reports
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No one is innocent - Vents du Sud à Toulouse (04-05-2007) par Sat.
Dans la dernière droite ligne de ces élections présidentielles, le rendez-vous artistique et d’expression libre était donné à la salle des Vents du Sud deux jours avant la « finale ». Nous y retrouvons ainsi un duo perpignanais au nom tentaculaire, à savoir Electric Octopus Orchestra (E.O.O.), et la tête d’affiche loin d’être née de la dernière pluie, les parisiens de No One Is Innocent. Allez, petit Flash Ball… euh non, petit flash-back sur cet événement avant l’avènement.
C’est à 21h00 pétantes que les premières estimations sont dévoilées : il y a environ 150 personnes dans la salle pour accueillir les catalans de Electric Octopus Orchestra. Sur la scène, on retrouve Julien, dit « Julien le Gitan », à la batterie et au xylophone et Christophe, dit Zeb, derrière ses guitares et son porte-voix. L’un est un professeur de musique, l’autre un autodidacte érudit du blues.
Ces deux « nikos-laos » (Nicolas en grec, signifiant « victoire du peuple »… hm, hm, pas sûr !)… euh ces deux zikos là haussent d’entrée le niveau des débats : alternant les chansons rock (avec une guitare baryton) et des blues contemporains au bottleneck pour des ambiances assez éparses, exclusivement chantées dans la langue de Shakespeare, il parviennent à se mettre le public dans la fouille, sans fouille au corps mais seulement par la conviction musicale.
La prestation est soignée, plaisante et la majorité absolue des voix (et même plus) se fait entendre en leur faveur. Il n’y a aucun doute quant au potentiel de ce duo formé il y a moins de deux ans sur les cendres de « La Trime ». Il n’ont pas encore de démo (dommage !) mais vous pouvez les découvrir sur leur page « my space ».
Avant de clôturer sur ce premier tour de la soirée, petit clin d’œil à Pierro à la technique qui a bossé avec les Kargol’s et merci à Marie pour sa communication sans langue de Blois… euh de bois.
Set list Electric Octopus Orchestra
1- Pimp Chap
2- Shine
3- Someone like you
4- Baby gone blues
5- The rumble
6- Outropus
7- Yeah yeah yeah
8- Little thing white
9- Chunk’o’boogie
C’est désormais l’heure du verdict final. Les 300 personnes réunies en ce vendredi soir sont à l’évidence venues chercher une dose de conscience citoyenne loin du vide de sens. En pleine promo de leur quatrième opus, No One n’a pas oublié d’inscrire sur son carnet de route une nouvelle conférence dans la ville rose.
Kmar, le porte parole du groupe est sans surprise la surface de l’iceberg mais c’est ensemble qu’ils brisent la glace : « Contents de revenir à Toulouse !» et d’enchaîner direct avec les titres « gazoline » et « révolution.com ». Mais que les choses soient claires, pour le groupe la promo n’est rien face à l’emprisonnement de 5 anti-fascistes pour leurs idées « Non Sécuritaires ».
Et dès le titre « Liar », la foule lance les premiers pogos mixtes de la soirée : évacuer la sueur paritaire avec l’image de la Madone en ligne de mire ! Loin d’être innocent comme attitude, même si l’on peut se demander que « Tout laisse croire » que la partie n’est pas gagnée. En effet, face à la plaidoirie du petit maire d’intérieur et de « l’amour de la haine » qu’il n’hésite pas à décomplexer, Kmar à la limite de l’introversion concentre toute sa puissance dans son poing serré pour finir sur un bras d’honneur dédié à cette Nouvelle « Saloperie ».
Malgré « La peur », une chose est sûre c’est que pour « Everyone is conscient », on sait déjà celui qui n’aura pas nos voix… A cela s’ajoute encore une évidence : il n’incarne pas le « Personal Jesus » et la filiation explicite aux U.S.A. va probablement nous faire profiter de dégâts collatéraux de l’« U.S. Festival » pour un ¼ d’heure de gloire et de déboires loin de notre ¼ d’heure toulousain habituel…
Le set se poursuit sur le titre « où veux-tu que je t’aime ? » rythmé par les handclaps du public et la sincérité du cœur de No One. C’est garanti, nous gagnerons même s’il ne le croit pas afin de ne pas occulter nos droits fondamentaux d’expressions, sans peur des représailles, en soutenant l’exemple au féminin, fidèles au « Chile » de Allende.
Arrive l’heure du titre « La peau », emblème de la philosophie de No One : Kmar lance des « jump ! jump ! », propos illico transformés en actes, il fait chaud dans la foule, la sueur est toujours là, les fans s’égosillent et à la fin du morceau, ils nous remercient avec un « Big up Toulouse ! ».
L’ambiance est énorme et elle est loin de retomber : c’est le sublimé « Laisse toi aller » qui s’ensuit, et à la question « il y a du monde là dedans ? » la réponse a été plus que bruyante et sans mauvaise odeur, ni mauvais jeux de mots. Ainsi, il nous quittent une première fois sur le cynique « Salut l’artiste » en version électrique, Kmar en profitant pour glisser un « mais qu’est-ce qu’il nous a fait celui-là », le public siffle et dit au revoir des deux mains (certains des majeurs) à celui qui aura laissé une trace impérissable de son passage à l’Elysée. Ils sortent contents et reviennent assez vite pour nous finir avec l’enchaînement de quatre derniers titres, notamment avec une dernière dédicace au Nabot Solitaire sur « Nomenklatura » et un slam d’anthologie de Kmar qui s’est retrouvé à l’autre bout de la fosse sur « Drive me »…
C’est bel et bien fini, ils nous quittent heureux de leur prestation et de l’accueil toulousain. Nous avons tous pris une bonne claque ce soir avant d’en prendre une autre moins bonne 48h plus tard… Relevons nous, le combat démocratique n’est pas perdu !
Set list No One Is Innocent
01- Gazoline
02- Revolution.com
03- Liar
04- Tout laisse croire
05- L’amour de la haine
06- La peur
07- Personal Jesus
08- U.S. Festival
09- Où veux-tu que je t’aime
10- Chile
11- La peau
12- Laisse toi aller
13- Salut l’artiste
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14- Down… ( ???)
15- Les mêmes idées la même erreur
16- Nomenklatura
17- Drive me
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Olga
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