Vendredi 6 juin 2025
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YEZZI Live Reports
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Nightmare - Havana Café à Ramonville (15-11-2007) avec Freedom Call, Hydrogyn et Kragens par Olga
Après une date annulée à Pau le 14 novembre, le Hellfest Tour 2007 avec Nightmare, Freedom Call, Hydrogyn et Kragens pose enfin ses amplis du côté de la ville rose, au Havana Café, plus précisément.
Après avoir complètement foiré une interview de Kragens (retard dans la balance donc retard dans l'interview donc questions abrégées, panne du caméscope etc.) qui s'est terminée en une véritable et agréable discussion dans les loges entre le groupe et moi-même, je me dirige dès 19h30 dans la salle pour assister à cette fête de l'enfer…
Malgré qu'une bonne partie du public ne soit pas encore rentrée dans la salle, les français de Kragens investissent les planches pour nous envoyer à la gueule en deux temps trois mouvements leur power métal qui fait frétiller les pieds. Fort d'un dernier album, "Infight" unanimement salué par la critique européenne, le combo va le défendre de la plus belle des manières. Riffs incisifs, rythmiques puissantes et un frontman survolté en la personne de Renaud Espeche va vite avoir raison des metal heads amassés sur le devant de la scène. Laissant la part belle aux compositions du dernier album avec des brûlots comme "Deaf And Blind", "Lake Of Fire" ou le terrible "Metallize", le combo va aussi piocher dans ses précédents réalisation ("Seed Of Pain") à la plus grande joie de tous. Le combo occupe bien la scène et ce vieux roublard de Renaud (ex Demon Eyes) n'est pas en reste pour haranguer la foule.
En l'espace d'un peu plus d'une demie heure, Kragens a prouvé à tous qu'il avait la stature d'un groupe de métal qui pouvait prétendre à de plus hautes sphères que celles hexagonales. Le combo est en pleine ascension et risque de (re)faire parler de lui sous peu…
Après un rapide changement de plateau, ce sont les américains d'Hydrogyn qui entre en scène. Les ados boutonneux et les mâles en rut se précipitent sur les abords de la scène, les yeux exorbités et les appareils photos dehors pour pouvoir capter une image de la belle Julie. Et autant vous dire, qu'elle en essuiera beaucoup des flashs !
Devant un tel engouement, Hydrogyn n'aura pas beaucoup à forcer son talent pour capter l'attention de l'auditoire. Distillant son métal racé, le quatuor va pourtant nous livrer le minimum syndical à côté de la prestation de Kragens. Le gratteux Jeff Boggs assure le spectacle grâce à son jeu de guitare incisif mais il faut bien avouer que ses petits camarades restent un peu trop en retrait. Cependant, le set tourne tourne bien mais il manque quand même une petite touche de folie pour le rendre inoubliable…
En fin de compte, Hydrogyn et plus particulièrement Julie repartiront sous les ovations du public qui en a pris plein les mirettes…et les oreilles !
Le temps de boire une ou deux bières et les allemands de Freedom Call rentrent dans l'arène. Ici encore, le groupe arrive en terrain conquis car les fans de la bande à Chris Bay sont légions. Malgré quelques petits problème de retour, le combo attaquera de bien belle façon et n'aura aucun mal à se mettre le public du Havana Café dans la poche. Malgré une audience moyenne, les metal heads répondront de manière plus que positive à la musique de Freedom Call. En effet, on ne comptera plus les personnes chantant à tue-tête à l'unisson avec le groupe. Bref, Freedom Call fait recette et chaque composition des allemands est chaleureusement accueillie par une horde de die hard fans ("United", "Freedom Call"…) parfois même en transe !
Le groupe est visiblement heureux d'être là et gratifiera l'assemblée de titres péchus et de haute volée même si la bande sonore derrière le groupe gêne le côté spontané de la chose (un clavier pour le live ne serait peut-être pas un luxe…).
Malgré cela, il faut bien avouer que Freedom Call maîtrise son sujet de bout en bout et défend bec et ongle son dernier effort, "Dimensions" mis à l'honneur ce soir.
Très bon.
De retour à la buvette et Nightmare se met en place. Le légendaire groupe français fait décidément un retour fracassant sur le devant de la scène depuis quelques années. Le dernier album en date, "Genetic Disorder" est à la manière du "Infight" de Kragens chaleureusement accueilli par les instances spécialisées et démontre que Nightmare est loin d'être mort ou de faire des réédites de ces disques passés. Et ça, Joe Amore et sa bande vont nous le prouver sur scène. En effet, avant toute chose, la musique de Nightmare s'apprécie en live et c'est en live que le groupe possède le plus de mordant. Les vieux briscards que sont le bassiste Yves Campion et le terrible Joe vont vite faire (re)vivre l'aura de Nightmare pour les plus anciens et régaler les oreilles des plus jeunes. Ici encore, le groupe est heureux d'être là et nous le fera savoir plus d'une fois en communiquant énormément avec le foule ("Toulouse, une ville de métal") et surtout avec le sourire ! Il est bon de voir que malgré une moyenne affluence, que certains groupes jouent le jeu et se donnent à fond. Nightmare est de ceux-là. C'est un groupe qui ne triche pas et qui joue avec les tripes. Même si les plus jeunes pouvaient ne pas être attirés par la musique de la bande à Joe, il n'en est pas moins qu'ils ont tout de suite compris que Nightmare n'en était pas arrivé à ce niveau comme ça ! "Respect" entendra-t-on…
Même si "Genetic Disorder" était mis en avant dans le set list ("Queen Of Love And Pain"…), les français n'hésiteront pas à faire un bond dans le temps et de nous régaler de bons brûlots à l'ancienne comme on les aime. Ça fait du bien par où ça passe…
En définitive, malgré un public qui ne s'est pas trop déplacé en masse, le Hellfest Tour a tenu toutes ses promesses et les groupes se sont donnés sans compter…et avec le sourire ! Comme me le confiait Renaud de Kragens, la présence du public est en deçà de celle escomptée initialement mais metal heads présents dans les concerts sont motivés et bougent beaucoup.
Espérons que le public français prenne conscience qu'il faut soutenir la scène métal. Autrement, les gros groupes risquent de ne plus trop passer par la France…
Un grand merci à tout le staff du Havana Café, à Roger, à Julien de K Productions et bien sûr à tous les Kragens pour leurs disponibilité, leur professionnalisme et leur patience !
Plus d'infos sur: www.metalsickness.com
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Olga
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