Mercredi 2 avril 2025
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YEZZI Live Reports
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Hightone et Zenzile - Foyer Roger Panouse à Tournefeuille (09-11-2005) par Lolo et Sat
Pour cette soirée rassemblant deux des poids lourds de la scène dub hexagonale, Yezzi a choisi de donner la parole à deux néophytes histoire de pouvoir aprécier les vibrations et les impressions laissées par ces 2 groupes. Tout d'abord, Lolo, de loin le plus excité des deux novices, l'ultra complètement conquis, qui était au premier rang de bout en bout des concerts :
"Que du bon son, hier soir à la salle de Tournefeuille. En tout 4
heures de concert partagées équitablement entre Zenzile et High tone. En début de concert, on était comme anesthésié... Sans doute
le froid quasi hivernal qui régnait sur la banlieue toulousaine. Mais
rapidement, la température de la salle est montée ! Les vibrations du son de Zenzile pénètrent le corps et l'effet ne se fait pas attendre. Une douce trance...on ferme les yeux et on se laisse aller. La voie grave et suave de la chanteuse demande une certaine
attention pour comprendre ses propos d'antant qu'elle chante en anglais.
Mais son trés bon jeu de scène et son insistance sur certains couplets
permettent à la foule de bien saisir le message altermondialiste (" We
don't need the american dream"). L'alternance entre le chant et des des
morceaux purement instrumentaux marqués par la polyvalence des musiciens
et une ligne de basse exellente maintient le public en haleine; on veut
connaitre la prochaine chanson d'autant que l'ambiance va crescendo !
Une courte pause, dans une salle déjà surchauffée et c'est les lyonnais
de Hightone qui prennent le relais. Le public les connait bien et semble déjà conquis... Alors ça part au quart de tour. Leur son fait vibrer
mur sol et plafond, le corps entier s'imprègne de la longueur d'onde des
basses!! La projection d'images psychédélique sur des écrans aux formes
originales hypnotise.
Bref, on ressort de ce concert bien retourné, les mollets en feu et le
corps tout en sueur! des symptomes qui en disent longs sur la prestation
de ces deux groupes."
Et puis Sat, le novice resté plus en retrait mais essayant d'avoir une vision assez réfléchie de l'évènement, vivant le concert tout en sirottant une bonne bière :
Ce sont les Angevins de ZENZILE qui donnent le ton de cette soirée quelque peu atypique en ce qui me concerne. Elle s’annonce terrible… en même pas 10 minutes la salle se remplit considérablement : de 250 personnes à près de 700 ! ! ! ! Toutes attirées par une vibe de basses assez impressionnante (même s’il faut reconnaître que cette salle n’est pas vraiment adaptée pour des concerts).
Le set a commencé depuis peu, et je suis conquis par la performance de ces routards du circuit (10 ans d’expériences, rien que ça ! !). C’est comme le reste du public, je ne me trompe pas : c’est du bon son, résultat du mélange d’une ossature classique (batterie, basse, guitare) avec un ajout subtil de samples, scratches, de percussions et de vents (saxophone et flûte traversière ! ! si ! si !).
Cela donne une ouverture bénéfique à des styles musicaux divers (rock saturé par exemple) se liant assez bien à leur prédominance dub. Et comme me l’a glissé Mathieu (basse), le but n’est pas de finir en caricature d’auberge espagnole mais plutôt de ne pas s’enfermer dans son monde musical en se disant qu’il n’y a pas mieux.
Par ailleurs, à cette diversité musicale, et après en avoir discuté avec des habitués du dub, la présence d’une chanteuse afro-américaine est assez rare dans ce style pour être souligné. D’autant plus quelle avait une présence sur scène a faire pâlir certaines rock star au melon surdimensionné ! !
A noter également une petite dédicace acidulée à ce gars qui prend la planète Terre pour son terrain de jeu ou de guerre… vous ne trouvez pas ? ? ? ? Chercher bien il fait tout comme son papa, en pire.
En conclusion, Zenzile en concert c’est 1h 15 de bonheur, d’efficacité, de plaisir de partager un petit moment ensemble, et surtout une ouverture d’esprit caractérisant une partie de la scène française : VIVE CA ! ! ! ! ! ! ! ! !
Entracte : ne venant pas de ce monde (non j’suis pas un E.T.), j’ai quand même trouvé mes marques à l’entracte : ça boit, ça fume… ah décidément cette jeunesse a tout pour me plaire.
HIGHTONE
La scène : la particularité de ce concert est la présence de 3 toiles sur lesquelles sont projetées des images et des films d’archives, ainsi que d’autres films réalisés par Antonin (machines, samples).
Le concert : ça y est ! Les lumières s’éteignent, le public est chaud bouillant (l’entracte n’a pas servi à rien !) et un vacarme, une BRRROOONNCA monstrueuse fait bouger ce bon vieux foyer R. Panouse.
C’est le début du voyage… mais où vont-ils m’entraîner ? je me sens totalement désemparé au fur et à mesure que le show se met en place. Je ne sais où donner de la tête, les images projetées en triple exemplaires différents, cette couleur finement nuancée, blanche et froide tel un ciel d’hiver (couleur des lights), un monde pas possible et cette chaleur qui s’en dégage, et ce barrage de sonorités plus basses et graves les unes que les autres… où donner de la tête ?
Les premiers instants de ce triptyque son-lights-images fait des ravages : ce n’est pas qu’un simple concert auquel on assiste mais plutôt un concept, une volonté de remplir le vide laissé par l’absence de chant. Je n’y suis pas habitué, mais c’est envoûtant que j’vous dis ! Je suis parti en voyage, un voyage cosmique où les notions de temps et d’espace ne sont plus qu’un souvenir terrestre lointain (pas si loin, quand même !). Les morceaux s’enchaînent tous seuls, avec des courts « comment ça va Toulouse ! », nous faisant regagner la terre ferme pour mieux s’en éloigner à nouveau...
Malheureusement en tant que néophyte, je ne connais aucun nom de chanson (sorry auprès des fans) excepté pour « bad weather » présenté comme un nouvelle dédicace à Georges (W.Bush.) et à son action sans faille pour la paix dans le monde… des riches ! Des lights rouge vif, couleur du sang, des images de plexiglas contre battes de base-ball sont là pour nous rappeler de faire attention à ce que l’on a : notre liberté de penser et de s’exprimer. Ne les laissons pas s’envoler !
Tout se passe à merveille ; le rappel est demandé avec insistance, leur retour sur scène n’est qu’une formalité pour un concert réussi, et là… c’est le drame.
En effet, après un énorme set (mélangeant styles musicaux et instruments dans le même esprit d’ouverture perçu chez Zenzile, avec en plus les images), c’est le pétage de plombs au sens propre. A 00h19, plus de jus sur le dernier scratch du dernier morceau du concert…
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