Vendredi 13 juin 2025
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YEZZI Live Reports
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Gojira au Bik - Le Bikini à Toulouse (07-02-2009) avec Trepalium par JL de metalsickness
Bravant une nouvelle fois les limites de sa santé physique, votre serviteur a renoncé à plusieurs heures d'un sommeil réparateur et bienvenu pour retrouver les leaders du metal français trois ans après son dernier concert Toulousain. Dire qu’en trois ans, Gojira a pris de la bouteille est un doux euphémisme quand on connait les innombrables tournées effectuées depuis la sortie de "From Mars To Sirius" en soutien des plus gros groupes de metal que cette terre possède. Avec un nouvel album en poche, les Landais étaient très attendus dans la ville rose, en témoigne ce parking ultra bondé qui s'offre à nous, nous obligeant à nous garer à des kilomètres...
Il faut dire qu'il est déjà tard lorsque nous nous présentons à l'entrée de la salle et Trepalium est déjà sur les planches depuis un bon quart d'heure déjà. Moi, qui me réjouissait de retrouver en live l'un de mes coups de coeur du Furyfest 2005, je devrais me contenter du minimum syndical. A peine le temps de se délecter de ces riffs terribles qui font véritablement la force du combo que les poitevins entament déjà les derniers titres de son set. Cette prestation raccourcie fût néanmoins suffisante pour se rendre compte que Trepalium a convaincu les fans de Gojira avec ses morceaux incisifs mais pour le moins groovy et dansants. La foule s'est délecté des incursions jazzy allouées à leur death metal bien dans la lignée de la tête d'affiche. Même si j'ai trouvé leur prestation un tantinet statique, j'attends de revoir le quintet dans de meilleures conditions pour un avis plus tranché. Un bien bel échauffement en tout cas.
La tension monte de plusieurs crans lorsque Gojira déboule sur scène au son du tapping déglingué de "Oroborus" et d'autant plus lorsque Joe éructe ses premières paroles avec son style de chant désincarné. Le public répond au quart de tour à la décharge sonore qui lui est infligé par un bon pogo des familles. En même temps le combo ne fait pas semblant en envoyant dès les premières minutes un enchainement "Oroborus/The Heaviest Matter of The Universe/Backbone/Love/From The Sky" impressionnant. Dès lors toute résistance sera veine, le monstre nous a engloutis avec une aisance déconcertante. Car si Mario est toujours aussi éblouissant derrière ses fûts, ce sont bel et bien Jean-Michel (basse) et Joe (chant/guitare) qui font le spectacle sur le devant de la scène. On savait déjà que le bassiste était intenable mais le leader de la bande a, quant à lui, pris une nouvelle dimension scénique. Son charisme et son activité sur les planches font mouche et cet enthousiasme fait véritablement plaisir à voir. Ce dernier déclarera un peu plus tard dans la soirée à quel point il est content de se produire enfin dans cette salle mythique qu’est le Bikini. Le groupe a su mettre à profit les qualités sonore de l’endroit en envoyant du très gros son (mama mia ce son de tom basse !). C’est carré, c’est extrêmement heavy, c’est du tout bon !
Comme de convenu, le dernier album est largement mis en avant avec pas moins de six morceaux dont le surprenant "A Sight To Behold" avec son chant au vocoder qui fait légèrement retomber la pression de par son côté à part dans le répertoire du groupe. On appréciera en tout cas la prise de risque assumée par le groupe qui ose se mettre en danger. S’il y a par contre un nouveau morceau qui passe superbement bien le test de la scène c’est "The Art Of Dying" dont l’intro triballe fait de gros dégâts dans le pit. Le mini solo de batterie passé, on assiste à l’un des temps forts de la soirée avec l’interprétation de l’excellent "Clone" et son riff monstrueux. Le riff entêtant de "Toxic Garbage Island" ne laisse pas non plus l’assistance de marbre quand bien même le massif "Flying Whales" écrase tout sur son passage. La vidéo est de sortie sur "The Way of All Flesh" qui annonce la fin du concert.
Le public varié en redemande logiquement mais ce ne seront que l’hypnotique "Terra Incognita" et l’ultra heavy "Vacuity" à la rythmique pachidermique qui seront lâchés en guise de rappel.
Le constat est rude : seulement 1h20 de concert et aucun extrait de "The Link". La pilule pourrait être dure à avaler quand on sait que des tueries telles que "Rememberance", "Lizard Skin" ou "Embrace The World" ont été passé sous silence mais il est bien difficile de trouver à redire à une telle débauche de puissance. Il est sûr qu’on n’aurait pas craché sur deux ou trois titres supplémentaires mais force est de constater que Gojira a ainsi réussi à préserver une intensité constante tout au long de la soirée et rien que pour ça on repart du Bikini avec le sourire. Tenancier un Red Bull, la route m’attend !
Merci à François du Bikini et à mon vieil ami le Red Bull
Set List
Oroborus
The Heaviest Matter Of The Universe
Backbone
Love
From The Sky
A Sight To Behold
The Art Of Dying
Drum Solo
Clone
Toxic Garbage Island
Flying Whales
The Way Of All Flesh
Plus d'infos sur: www.myspace.com/gojira
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Olga
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