Jeudi 5 juin 2025
Groupe du moment:
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 72
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 78
Interviews récentes:
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 103
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 114
Chroniques récentes:
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 132
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 143
Live reports récents:
   
Warning: mysql_fetch_row(): supplied argument is not a valid MySQL result resource in /mnt/133/sdb/8/6/yezzi/reports.php on line 200
|
|

YEZZI Live Reports
|
Furia 2008 - Le Bikini à Ramonville (18-10-2008) avec Psykup, Uncommonmenfrommars, JMPZ, From Monument To Masses.... par Djinax
La Furia est un festival organisé par le collectif Antistatic depuis quelques années et c’est devenu un des rendez-vous rock Toulousain à ne pas manquer. Ils ont fait les choses en grand car on retrouve à l’affiche 9 groupes sur 2 scènes et tout ça se déroule dans le superbe Bikini. La programmation est éclectique car ce soir on pourra entendre du post rock, du punk, du tribal metal, du slam, du metal, de l’indus gothique et de l’electro breakbeat.
Avec autant de groupes, la soirée commence forcément tôt et c’est sur les coups de 19H30 que j’arrive sur les lieux. A peine rentré dans la salle, je vois A. Armada, le premier groupe américain sortir de scène. Dommage, j’avais entendu parler de ce groupe officiant dans le post rock, ils n’ont joué que 20 minutes au total mais ça leur à suffit pour convaincre le peu de monde présent. Sur la tournée européenne qu’ils sont en train de réaliser, ils assurent la première partie de From Monument to Masses , autre groupe américain présent ce soir.
C’est donc logiquement FMTM qui enchaînent et ils le font rapidement car ils utilisent le même back line. Eux aussi font dans le post rock mais sont plus connus que leurs prédécesseurs car ils ont sorti 2 albums et un EP qui se sont bien fait remarquer. Dès la première chanson, on sent le trio bien en place et le son est vraiment bon. Le batteur a une très bonne frappe et de superbes enchaînements, le guitariste soigne bien ses riffs. Le bassiste quant à lui, est bien à l’aise avec ses 5 cordes et il utilise également son clavier de temps à autre. Les montées des riffs n’en finissent plus de vous faire frissonner et l’intensité des morceaux est vraiment bien gérée. Très bon concert des américains, ils auront réussi à convaincre leur auditoire car pas grand monde ne semblait les connaître, dommage qu’ils n’aient joué que 40 minutes car le public en redemandait.
La petite scène est là pour palier aux changements de plateaux et c’est donc ZOB qui enchaîne. Zob fait du slam et il faisait parti cette année des découvertes du Printemps de Bourges ce qui est quelque part, un gage de qualité. Son intro est originale puisqu’il imite plusieurs voix à la manière de samples alors qu’il est caché derrière un ampli, je retiens notamment le très bon « je suis slamiste » avec l’accent arabe. Un collègue vient de temps en temps faire l’instru à la beat box ce qui apporte un petit plus à tout ça. Son slam est teinté d’humour à travers diverses histoires et arrive quand même à nous communiquer sa bonne vibe même si le public ne pensait pas écouter cela et n’est pas forcément ouvert à ça. Pour lui non plus, ce n’est pas une habitude de jouer dans une soirée rock mais vu qu’il s’attendait à ce genre d’accueil, il en joue forcément..
Les Uncommonmenfrommars enchaînent sur la grande scène et on voit qu’une bonne petite partie du public s’était déplacée pour eux. Les Unco c’est un peu le fer de lance de la scène punk française et ils le prouvent une fois de plus. C’est bien en place, bien fait (pour du punk). Ils sont contents d’être là et le montrent bien en se la donnant sur scène, c’est vraiment énergique. Le public est bien dedans mais comme vous l’aurez compris, le punk me saoule assez vite. Après avoir pris quelques photos, je les laisse donc au bout de quelques chansons pour aller prendre l’air.
Zob revient sur la petite scène pendant que JMPZ se prépare. Ils se sont fait découvrir avec leur premier album ce qui leur a permis de faire une bonne grosse tournée. Ils ont sorti leur 2nd album cette année et on sent des petits changements d’influences, ils lorgnent plus vers un mix entre le tribal et le metal. Leur disposition scénique est originale car 2 écrans sont disposés derrière où le didjeridoo s’y positionne de temps en temps pour jouer avec les ombres. Le batteur est lui placé sur le coté de la scène tandis que le milieu de la scène est investi par le bassiste et le guitariste. Leur musique est assez originale, la basse slape assez souvent ce qui contribue à vraiment donner une bonne impulsion scénique, c’est bien « jumpant » à souhait. On sent une bonne cohésion entre eux et ils varient bien les morceaux, notamment un uniquement fait au didjeridoo, ce qui fait une bonne petite pause dans le show. Le public a apprécié le show et le fait savoir.
Pendant le changement de plateau se sont les Semi Playback qui enchaînent sur la petite scène. C’est un duo de la région qui fait parler de lui ces derniers temps donc j’attends avec impatience leur prestation. Le début de leur set est un peu chaotique car le batteur n’a pas de retour machine mais dès que ce soucis est réparé, ça enchaîne sévère. Le batteur possède à la fois un jeu spectaculaire avec beaucoup de contretemps et un jeu très scénique notamment en ponctuant ces efforts de petites grimaces non volontaires mais sympathique à voir. Leur musique est assez déstructurée mais vraiment bien réfléchie. Le guitariste est quant à lui plus effacé scéniquement mais il a un très riffs et un bon jeu. Ce groupe fut donc vraiment pour moi, LA découverte de la soirée.
Le public attend avec impatience les Psykup qui vont assurer leur première vraie date toulousaine depuis la sortie de «We love you all », leur nouvel album. Ils commencent leur set avec « My Toy, My Satan », une des chansons phares de leur dernier album. Scéniquement ça envoie vraiment bien, ça bouge dans tous les sens. Une petite reprise de Sugar Ray qui fait toujours plaisir à entendre. L’épisode de la punk montant sure scène les seins à l’air fait office de récréation ainsi qu’une autre fan apparemment bien attirée par Ju, le guitariste chanteur qui des fait sévèrement tripoté pendant qu’il joue. Il parlera donc de viol avec humour et ça donnera une petite pause sympathique. Les titres s’enchaînent bien et ils finiront leur set par « Color Me Blood Red », une chanson issue de leur dernier album.
Il se fait déjà tard, la semaine a été rude et je n’ai pas la force d’attendre les autres groupes, dommage.
Le collectif Antistatic et sa Furia ont encore misé cette année sur l’éclectisme et une fois de plus, ils ont réussi leur pari. Une organisation digne de ce nom avec de bons groupes et tout ça dans une superbe salle avec du bon son et un public bien présent, que demander de mieux ?
Set list
My Toy, My Satan
Do It Yourself
Mean Machine (Sugar Ray)
La Vie Don’t Vous Etes Le Héros (Face)
Your Vision
Birdy
Libido
-------------
Love Is Dead
Color Me Blood Red
Plus d'infos sur: psykupreflexion.free.fr
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Djinax
     |