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Mardi 3 juin 2025

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YEZZI Live Reports
Furia 07 - Le Bikini à Ramonville (19-10-2007)
avec Lofofora - Punish Yourself - 31Knots - Sleepers - Nabass - Khod Breaker
par JL de Metal Sickness


Nous ne pouvions décemment pas commencer ce live report sans exprimer notre immense joie en découvrant ce tant attendu Nouveau Bikini. Cette salle mythique est enfin reconstruite six ans après la catastrophe d’AZF qui l’avait partiellement détruit. Le Bikini a toujours tenu une place importante dans le cœur des toulousains qui avaient perdu en 2001 une salle chaleureuse à l’acoustique irréprochable dans laquelle des grands noms s’étaient produits. Depuis cette sombre date, le Bikini avait trouvé refuge à la salle des fêtes de Ramonville, une salle certes de qualité mais sans le charme de l’originale. C’est donc avec un grand plaisir qu’on constate que toutes ces années d’attente n’ont pas été vaines, le résultat étant au dessus de nos espérances : scène plus grande, capacité supérieure, acoustique extraordinaire, meilleure aération, partie extérieure accessible après les concerts, deux bars et même la fameuse piscine qui a été reconstruite ! L’emplacement est peut être différent mais on y a gagné au change c’est certain.

Mais venons en au concert du soir… La Furia Antistatic en est déjà à sa septième édition et pour son retour au Bikini, six ans après, le collectif toulousain nous a concocté une soirée très longue de 20h à 6h du matin avec l’after qui suit les concerts. Afin d’éviter des pauses trop longues entre les concerts, une deuxième scène a été érigé pour faire patienter l’assistance.

Votre serviteur n’aura même pas le temps d’apprécier cette superbe salle car Sleepers termine déjà son set dans un premier temps avec Reuno de Lofofora puis avec un dernier titre. Difficile de donner un avis tranché tant la musique des bordelais, à l’instar d’un Neurosis, nécessite qu’on s’en empreigne plus longuement. Ce n’est que partie remise en espérant que la prochaine fois je ne serais pas retardé par un carton impliquant quatre voitures sur la rocade (eh oui, pour une fois ce n’était pas ma faute !)…

A peine le déménagement du matos a commencé que Nabass débute son set sur la seconde scène. Le batteur et le bassiste sont de vieilles connaissances puisque ce sont rien de moins que Brice et Yannick respectivement batteur et ex-guitariste de Psykup qui assurent la section rythmique de ce trio de variétoche funky. Emmené par un guitariste chanteur souriant et soucieux de transporter le public dans son monde, son "pays" comme il aime à le présenter. Très éloigné de notre univers saturé, on ne se risquera pas à juger Nabass. Les musiciens se font plaisir et c’est tant mieux pour eux.

Un type vient déposer une valise sur le devant de la scène, les américains de 31 Knots sont sur scène. Ce trio de rock vintage trituré semble vouloir donner un côté théâtral à son set mais n’y parvient pas tout à fait. Changer de costume (pour le chanteur/guitariste) ou d’instrument (pour le bassiste/guitariste) ne fait pas tout et même si la musique n’est pas mauvaise en soi, on reste un peu sur notre faim notamment car les tempos ne varient pas des masses. Au final ce set finit par être linéaire malgré les efforts du chanteur qui descendra chanter dans la fosse. Sympa mais loin d’être inoubliable.

Après une nouvelle pause en compagnie de Nabass, c’est les mort-vivants fluorescents de Punish Yourself qui investissent les planches de la grande scène et de suite le sens du mot théâtral prend une autre dimension. On a beau connaître le combo toulousain et tous ses artifices (peintures fluos, pompom girl de la mort qui joue avec une scie sauteuse, lumières phosphorescentes, mannequins en plastique), on prend toujours une bonne montée d’adrénaline lorsque son indus résonne. Les pulsations technoïdes font danser et jumper un public tout acquit à la cause des locaux. L’ambiance est montée de dix crans en quelques secondes et restera constante durant presque une heure. Même les fans féminines sont déchaînées au point de venir embrasser les musiciens (même Reuno sera traité de la sorte !) à plusieurs reprises. Que dire sur Punish Yourself qui n’a pas déjà été dit si ce n’est que plus on les voit sur scène plus on est conquis par ce show toujours mieux rôdé. Carton plein pour les toulousains.

La deuxième scène reprend ses droits avec le set de Khod Breaker, une paire de MCs qui balance un hip hop loin des stéréotypes et avec une vigueur certaine. Dommage pour eux qu’un problème technique provoqué par un abruti armé d’une bouteille d’eau aura raison d’un des deux chanteurs qui remontera sur scène après avoir passé sa colère.

Lofofora attaque littéralement la scène par le décapant "Mémoire de Singes" l’opener de son nouvel album du même nom. Le ton est donné : les parisiens vont s’en donner à cœur joie pour faire oublier le set des Punish dans leur style à eux. Reuno est aussi heureux que le public toulousain de cette nouvelle salle : "Ca fait du bien de le dire une nouvelle fois : Lofo au Bikini !!" ou "Putain ça a de la gueule quand même". Le chanteur chauve semble vraiment attaché à cette salle notamment par le lien d’amitié qui le lie au patron de la salle, Hervé qui lui remonta le moral un soir de faible affluence en 1997. Une nouvelle fois, c’est le frontman qui porte le groupe sur ses épaules en arpentant la scène de long en large en éclaboussant de son immense charisme. Pierre est toujours aussi monstrueux derrière son kit alors que Daniel et Phil restent en retrait par leur statisme. Qu’à cela ne tienne, Reuno porte le combo sur ses épaules et personne ne conteste cet état de fait surtout lorsqu’on prend en pleine face un enchaînement "L’œuf/Envie de Tuer" fatal ou des titres plus récents tirés de "Les Choses Qui Nous Dérangent", "Le Fond et la Forme" ou du petit dernier. L’assaut final sur le tubesque "Buvez du Cul" finit de convaincre les derniers indécis sur ce morceau déjà devenu incontournable. Lofofora a une fois de plus confirmé son statut de groupe culte de la scène Metal Française.

La nuit se poursuivra jusque tard dans la nuit avec l’after des DJs toulousains We Are Not Ghetto Kids, DJ Foufou et Dirty Miam Miam mais ça on n’était plus là pour vous en parler. Une fois de plus la Furia Antistatic aura été une belle réussite mêlée au plaisir de retrouver notre cher Bikini. Longue vie à la Furia ! Longue vie au Bikini !


Plus d'infos sur: www.metalsickness.com

Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Hellisha

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