Mercredi 2 avril 2025
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YEZZI Live Reports
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Festival Jerkov - Batofar à Paris (14-05-2006) avec Leiden + Manimal + We Insist ! + To The Vanishing Point +... par Cram et Muraï
Bienvenue dans l’univers iconoclaste des artistes du Label JERKOV à travers 2 soirées et 2 registres différents avec d’abord une soirée métal divers et puis une soirée post rock métissée.
Le Batofar est une péniche amarrée au quai de seine sous la bibliothèque nationale de France à Paris. La salle est dans la calle, très bien aménagée et un phare est perché sur le bateau !
Pour Yezzi, cRam et muraï étaient là et remercient Antonio de Jerkov, le Batofar et tous les groupes pour ce festival à reconduire.
PART1 Dimanche 14/05 avec LEIDEN, MANIMAL et WE INSIST !!
Premier groupe à faire tanguer le navire, Leiden entre en scène sous les yeux d’une foule attentive. Un set alternant des morceaux du dernier album « dualité » avec des plus anciens. Leiden maîtrise son sujet et nous offre une prestation impressionnante. Les boucles électro, le mur de guitare et la double pédale en grosse caisse pèsent lourd et contraste avec la voix féminine, aérienne mais plaintive de la chanteuse. Leur set d’une petite heure nous fait entrer dans leur univers obscur dans lequel la voix féminine du groupe seule nous laisse entrevoir la lumière. « Im jenseits » (l’au delà) et même bien plus profondément, le métal sombre teinté d’émotion de Leiden focalise toutes les attentions et emporte les âmes avec lui.
« Le monstre est vivant » et Manimal tient à le prouver en ouvrant son set avec ce morceau du nouvel album « succube ». Visiblement très attendu par une majorité du public, la sauce prend rapidement et Manimal s’empare des lieux. Les déferlantes sonores inondent la cale, le public s’y jette sans réfléchir et joue avec le monstre dans son arène. Comme Leiden, les morceaux du nouvel album alternent avec les plus anciens. Les Manimaux (feat. Yannick ex guitar de Psykup à la basse) mènent la danse et posent leurs riffs open death sans retenue. Le public attend les titres et en redemande jusqu’à la cruelle fin de ce set auquel nous semblions avoir seulement goûter. Manimal est vivant et la Succube l’a rendu monstrueux. Saurez vous à votre tour affronter la bête humaine dans son antre ?
Pour mettre fin à cette énorme soirée, c’est WE INSIST ! qui est chargé de conclure. Les régionaux de l’étape entame avec un morceau sans batterie (le chanteur est aussi le batteur) dressant devant le public leur univers musical (entre Tool, Primus, QOTS…). Le groupe teste sur scène ses nouveaux morceaux avant de les enregistrer très prochainement et s’appuie sur des titres issus de « Crude » leur dernier album en date. Le mix de cuivres, samples, guitare, basse, batterie et voix déverse dans la salle un son personnel, intense, captivant voir surréaliste. Moins rentre dedans que Leiden et Manimal, We insist ! nous propose un métal décalé, une performance à six ou chacun a sa place, faisant émerger une énergie percutante (même sans percu !). C’est donc le calme et la tempête en même temps, un moment où le public, peut être encore sur ses gardes, ne peut résister à se laisser prendre au corps. Le free rock de We insist ! trouve sur scène toute la place pour exprimer sa différence et incarner cette autre chose que seul quelques uns proposent.
PART2 Lundi 15/05 avec SIBYL VANE, AGORA FIDELIO et TO THE VANISHING POINT
Sibyl vane est chargé de planter le décor de cette deuxième soirée du festival jerkov et en étant très caricatural, après la soirée POGO vint la soirée SLOW( je suis pas très fier de cette phrase mais c’est quand même ça l’idée !). Sibyl vane est avant tout conceptuel et est incarné sur scène par une jeune femme libre de ses actes au beau milieu des musiciens. Visuellement, c’est donc surprenant, rare et du ressort de la performance. Musicalement, le groupe propose une musique relativement posée quelque peu tiraillée, très instrumentale mettant en place une atmosphère prenante que l’on a envie de découvrir davantage à chaque note. Le set du combo semble être un tout indivisible, une interprétation propre à l’endroit non reproductible qui nous attire et nous transporte tout au long. Ca sonne assez Led Zep avec des touches de Radiohead. Ces 5 là vivent une expérience artistique forte et nous le transmette sans se forcer.
Agora Fidelio entre en scène avec un morceau de son nouvel EP : « de la non nécessité du courage » [finir à paris ; 2006] qui donne tout de suite le ton, façonne l’énergie de la salle à son image et nous fait partager sa profondeur d’âme. Le public connaît le quatuor toulousain et vient ressentir au plus près ce qu’il a perçu à l’écoute des albums. Agora joue avec les notes et les mots, les contrastes dans le chant comme dans la musique et nous transporte dans un univers ou l’on voit et apprécie, les choses, les éléments et nous même d’ailleurs, autrement. Sur scène, ces impressions que l’on reçoit via le CD sont amplifiées et multipliées grâce à un son envahissant, des ondes vibrantes et une présence scénique d’une grande puissance. Les musiciens font corps avec leurs instruments et nous communiquent leurs messages à travers eux. Agora Fidelio est un groupe de scène qui arrive à faire partager au public sa chair. AF réalise une mise en scène musicale de ses notes et de ses mots dont on perçoit sur scène la justesse du choix et l’authenticité de l’interprétation.
Le quatuor d’origine suisse, To the vanishing point, vient finalement terminer la soirée et le festival. Ce groupe s’inscrit dans la mouvance des prédécesseurs avec un coté un peu pop : un post rock subtile et mélodique. TTVP installe progressivement tout au long de son set les différents décors sonores de ses compositions. « This is where it all began », leur album, sert support à leur set. TTVP fait évoluer l’atmosphère de la salle en permanence et entraîne le public dans son monde. Mon impression personnelle est que la performance sur scène de TTVP m’a rappelé l’album de AIR « the Virgin suicide » avec cette présence live et rock en plus. Ils créent et font évoluer une ambiance à la fois apaisante et remuant notre intérieur. Un dernier rappel en fin de set et les helvètes s’en vont, nous laissant seuls avec ce qu’ils ont induit chez nous…presque figés par leur son.
Plus d'infos sur: www.jerkov.net
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