Mercredi 2 avril 2025
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YEZZI Live Reports
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Eths - Watcha - Le Bikini à Toulouse Ramonville (28-10-2007) avec Babylon Pression par JL de Metal Sickness
Actu chargée chez Coriace cet automne puisque trois de ses poulains viennent de sortir leurs nouveaux albums. C’est donc tout naturellement qu’une tournée rassemblant Eths, Watcha (fraîchement arrivé dans l’écurie pour le management) et Babylon Pression a été mis sur les rails en cet fin octobre. Il n’en fallait pas plus pour éveiller notre curiosité et nous rendre dans ce bon "vieux" Bikini.
Le timing est respecté à la minute : Babylon Pression est en piste dès 20h30 pétante pour un set de trois quart d’heure. Les Marseillais récemment rejoints par Roswell (ex-Eths) à la basse vont faire montre d’une prestation énergique et motivée. Le chanteur n’a pas son pareil pour haranguer un pit complice et réceptif. Il faut dire que la fusion du combo mélangeant frenchcore et paroles anti-capitalistes n’a pas grand mal à faire taper du pied le spectateur lambda. Les débuts rap metal du combos se dissipent de plus en plus pour se diriger vers un son plus metal. Même le tube du groupe, "Négative Génération", a pris un coup de lifting avec des couplets accélérés pour coller un peu mieux avec les nouveaux morceaux plus hardcore du dernier album "Travaille, Consomme et Meurs" (cela donne une idée sur l’engagement des paroles…). Ces derniers sont des plus efficaces sur scène ("Seul Parmi Les Autres", "Déjà Mort", "La France A Peur" en opener, etc.). "T’es pas mieux là que devant TF1 ?" C’est sûr que vu comme ça.
Votre serviteur attendait ce concert de Watcha avec impatience et appréhension. Impatience car cela faisait déjà quatre ans que je ne voyais plus les parisiens sur scène. Appréhension étant donné les changements de line-up dernièrement (bassiste et batteur remplacés), les deux derniers albums ("Mutant" et "Phenix") loin d’être de véritables chefs-d’œuvre et un nouvel opus se voulant apparemment un retour au gros son. Autant vous l’avouer de but en blanc : Watcha ne m’a pas rassuré et, pire encore, m’a déçu ! Levons le doute d’entrée, les nouvelles recrues ne sont pas du tout responsables de cette déception. Bien au contraire, la section rythmique n’a rien à envier à l’ancienne faisant preuve d’une énergie et d’une précision sans faille. Non, le problème est ailleurs. Pour commencer, on se demande bien ce qui a pris aux parisiens pour monter une setlist de la sorte. Effectivement, axer à ce point son set sur son dernier album moins d’une semaine après la sortie de "Falling By The Wayside", c’est à la limite du suicide. Les fans n’ayant pas encore découvert ce dernier opus n’auront que très peu d’anciens morceaux à se mettre sous la dent, seulement quatre en définitive : "Concrete Lie", "Cupide", "La Rumeur" et "Dimebag". Voilà qui est très léger pour une heure de set d’autant plus que ces classiques ne sont pas disposés judicieusement sur la setlist pour maintenir la pression tout au long du concert. Mais le nœud du problème est peut être encore ailleurs… Certes pas aidé par un public assez timide (et ce même pour Eths), Watcha semble avoir perdu cet étincelle qui en faisait l’un des meilleurs groupes de scène en France. On sent un peu moins d’unité et surtout on a à faire à un groupe bien moins convaincant que jadis. Bob, même s’il n’a jamais été du genre à se prendre au sérieux, en devient parfois risible lorsqu’il lâche quelques mots en anglais avec un accent bien de chez nous ou qu’il demande au public un circle-pit ou de se scinder en deux pour un braveheart (comment faire plus téléphoné ?). Dans le même ordre d’idée les nouveaux morceaux chantés dans la langue de Shakespeare perdent en crédibilité avec notre accent sexy (c’est les anglophones qui le disent !) alors qu’ils semblent avoir le potentiel pour rivaliser avec les morceaux les plus pêchus du quintet. Alors bien sûr, on me rétorquera que "Sam 5" est en français et qu’il défouraille comme il faut et que Watcha est toujours un bon groupe live mais on attend forcément autre chose d’un combos qui, il y a encore à peine quatre ans, mettait tout le monde d’accord sur les planches. A présent Watcha est un groupe sympathique mais qui n’en impose plus comme avant. Et c’est un fan de la première heure qui vous parle.
Après ce coup dur perso, on commence quelque peu à appréhender l’arrivée d’Eths qui a lui aussi fait les frais d’un changement de bassiste et batteur. Le doute sera de courte durée car dès l’entame de leur set les marseillais vont mettre les choses au point : ce changement de personnel ne va pas mettre un frein à la marche en avant de Eths. En tout cas pas sur scène ! En tapant d’entrée là où ça fait mal dans le cœur des fans à savoir "Samantha" et "Crucifère", Eths se met vite le public dans la poche. Et que les inquiets qui craignait que le groupe perde de sa présence scénique avec le départ de Roswell se rassurent, Shob (ex-Keishah) remplit l’espace extrêmement bien et l’absence de son prédécesseur passe inaperçue. L’entame de set est tout simplement monstrueuse tant l’énergie déployée par les cinq musiciens est impressionnante. Ca s’agite de tous les côtés et dans tous les sens, personne ne tient véritablement en place. Les premiers extraits de "Tératologie" que sont "Ondine" et "NaOCl" se fondent sans problème au reste des titres de la setlist. Jusque là l’interprétation n’a pas failli puis c’est étrangement Candice qui dérape avec un petit trou sur "Détruis-Moi". Pas de quoi non plus crier au scandale d’autant plus que la donzelle va s’avérer irréprochable le reste du show révélant même une puissance vocale jamais atteinte par le passé. Malgré quelques imperfections loin d’être nuisibles, on ne peut que saluer la mise en place pourtant encore peu rôdée en ce début de tournée. On émettra seulement une petite réserve sur une bonne partie des nouveaux morceaux qui, soyons honnêtes, ne nous ont pas complètement convaincus sur album car plus orientés sur les atmosphères lugubres que sur la puissance caractéristique des premiers CDs. "Pourquoi" est donc le bienvenu en fin de set quand bien même "Tératologie" en premier rappel ne fait pas du tout défaut. Au contraire de Watcha, Eths a su mieux équilibrer sa setlist pour maintenir l’attention des fans. Un accueil qui semble satisfaire les Marseillais alors qu’on a pourtant connu le public toulousain nettement plus chaud.
Le bilan est donc sans appel : Eths a enterré Watcha ce soir grâce à une occupation de la scène sans faille et une patate énorme. Une chose est sûre les futurs concerts vont faire des dégâts une fois la machine bien huilée. Soyez prêts !
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Set list
Samantha
Crucifère
Bulimiarexia
Ondine
NaOCl
Détruis moi
Infini
Hydracombustio
Ileus Térebelle
Je vous hais
Vitriol
Tératologie
Pourquoi
A la droite de Dieu
Plus d'infos sur: www.metalsickness.com
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Hellisha
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