Mercredi 2 avril 2025
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YEZZI Live Reports
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Dobacaracol - Le Ramier à Toulouse (14-03-2007) par Sat.
En ce doux mois de mars 2007, si vous aviez toutefois l’envie de vous réchauffer, le rendez-vous était donné le 14, à la salle du Ramier pour venir à la rencontre de DobaCaracol, un petit groupe qui n’a pas vocation à le rester. Mettez vous à l’aise et voyons ce qui s’est passé…
Après la première partie « Turbino », que je n’ai malheureusement pas pu voir, arrive le tour du Québec et des ses deux muses. Il est 22h pétante, Dorianne (Doba) et Carole (Caracol) entrent sur scène toutes souriantes, s’équipent de leurs djembés, entonnent une intro, laissant le temps à Maxime, Martin, Mohamed et David pour rejoindre leurs instruments respectifs. La foule se fait entendre vaillamment.
Une fois tout le monde en place, c’est par le titre « Amazone » que les festivités débutent. Le titre « pris de vertige » le suit de près, est à l’évidence sur scène, comme dans la fosse, c’est la joie qui danse.
A cette joie, succède la bouillonnante complicité de Caracol et Doba au travers du très envoûtant « Baiser salé ». Au passage, on peut dire qu’elles lui/nous ont offert toute la superbe de cette histoire…
Et des histoires, leurs inspirations en sont remplies. C’est l’heure du conte africain et de sa morale… la vie c’est comme une galette qui cuit et si tu ne la retourne pas elle brûle ! Qu’y a-t-il de mieux pour introduire un titre qui pulse vraiment bien, issu du premier album, écrit en Sénoufo et chanté principalement par Mohammed, qui est aussi le batteur. Pas la peine de vous dire que là, question respect… chapeau bas !
Après ces premiers frémissements tribaux, elles nous proposent une petite chanson acoustique que l’on accepte volontiers, nous berçant un instant et nous réveillant cash à coups de percus et de handclaps pour un morceau que l’on écouterait jusqu’au lendemain matin !
C’est la brooonca au Ramier, elles, ils donnent le sentiment de ne pas en revenir, et quand Mohammed nous demande si l’on est prêt à bouger, je crois que la réponse est une évidence. Le tout étant enrobé de rythmiques africaines, dub, reggae, avec le titre « Droit devant » à l’horizon, suivi de l’enchaînement entre le très expressif « Rouge » et l’excellent « Nakilé ». Et oui Toulouse va bien, Toulouse bat des mains, Toulouse chante en cœur et vous l’offre ce corazon ...
Profitant de cette ambiance surchauffée, Doba place un petit solo d’intro au chant, oscillant d’une voix douce à une voix plus rauque. C’est un peu le chemin qu’a prit la musique clairement reggae, mais flirtant avec le rock.
Assurément, jouer avec les ambiances se révèle être une recette que Dobacaracol semble maîtriser. Eteindre le feu en gardant les braises vivantes pourrait être la morale de la succession des titres « Brume » et « Etrange ». On peut même se demander si ce n’est pas étrange qu’ils y aient gagné quelque chose à To Loose. Voit la contradiction !
Mais à cet instant précis, c’est le drame et on ne le sait pas encore. Voici le très ensoleillé « Anda », c’est le fire dans la salle, toutes les mains dans le ciel, un drapeau du Québec flotte. « Un peu plus haut ! » lance Mohammed. Alors que l’ambiance retombe légèrement, ils nous propose un jeu, dans lequel on doit imiter le pas de danse proposé par Doba et Caracol après avoir répété une formule magique… non je déconne pour la formule, j’ai tout simplement pas compris la phrase. Glups ! Qu’importe, on est pas au bout de nos surprise avec placé, comme ça style à l’impro, « Sweet dreams » de Eurythmics. Ça fait contraste mais pourquoi pas dites donc ?
Il est 23h12, le rideau tombe sous les acclamations assourdissantes des 350 personnes réunies ce soir. Il est 23h13, ça crie toujours, et quelques fois plus fort encore. Il est 23h14, « c’est dingue comme c’est fort ! Allez, je siffle ! ». Il 23h15, les voilà de retour toutes émues mais n’oubliant pas ce pourquoi elles sont remontées sur scène. Adelante pour un buff tribal et un slam à rallonge du claviériste touche-à –tout Martin. Pour leurs parts, Maxime à la basse et David à la guitare, l’un assis sur sa chaise-haute, l’autre debout et dansant, ont discrètement mais sûrement fais vibrer l’univers de Dobacaracol
. Tout le monde est de la fête, ce qui ne les empêche pas de dédicacer une reprise de John Lennon à Amnesty International et de conclure le set à 23h30 sur un titre caché tiré de leur second opus…
Enormissime ce concert ! Du concentré d’ondes chaleureuses, un mélange musical riche lié à une prestance scénique bien rodée (ou presque). A ne rater sous aucun prétexte !
Plus d'infos sur: www.dobacaracol.com
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos:
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