Mercredi 2 avril 2025
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YEZZI Live Reports
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Devendra Banhart - Le Bikini à Toulouse (17-11-2007) avec Vetiver par MiLKa
David-Yvar, de HERMAN DUNE, trouvait que Devandra BANHART s'était laissé enfermé dans la mode néo-hippie. Venant d'un autre barbu, capable de porter autant des teeshirts verts et jaunes que des ours en peluche rose sur la tête, on se dit que cette affirmation a de la crédibilité ! Qu'est devenu ce nouvel icône porté aux nues par la presse parisianno-parisienne ? Qu'est devenu Devendra BANHART depuis son "Nino Rojo", qui a remué un petit peu beaucoup le monde confortable de l'anti-folk. Comment se fait le passage du studio à la scène pour son nouveau "Cripple Show" ? C'est ce qu'étaient venu voir 400 à 500 personnes au nouveau Bikini le 17 novembre dernier. Il est d'ailleurs triste et inquiétant de voir à quel point une audience pourtant fournie comme ici parait quasiment ne pas remplir cette immense (trop grande ?) salle qu'est ce nouvel édifice... Passons.
VETIVER entre sur scène pour faire patienter les groupies de Devendra, enroulées dans leurs écharpes néo-baba-cool achetées à Pimkie à Carrefour Labège. Andy Cabic est habituellement le guitariste de monsieur Banhart. Là, il prend le beau rôle pour chanter quelques mélopées poppy et folk intéressantes. Vu qu'il fait partie de la famille, Andy est accueilli avec chaleur et respect par un public attentif et alerte. Le temps de réaccorder les guitares et c'est la tête d'affiche d'investir la large scène du Bikini.
Humble et simple, Devendra BANHART commence son set en douceur. Et sa voix, toute en fragilité et en intensité, monte jusqu'au plafond de la grande salle. On comprend mieux pourquoi certains ont vu en lui un Syd Barrett des temps modernes. Devendra semble comme sur une autre planète, tout en étant finalement très proche de son public. Alternant mauvais anglais et très mauvais français pour communiquer avec l'audience, l'artiste n'en est que plus touchant. Au bout d'un moment, tout de même, on se demande si ce n'est pas du lard ou du cochon, tellement Devendra semble plus parler le raëlien ou le roswellien qu'un langage terrestre. De morceaux extrêmement lo-fi, folk 70's, Devandra passe à des morceaux plus groove, un brin country, plus rock. L'équilibre des morceaux est bon. L'équilibre du son aussi. Seules les lumières laissent un peu à désirer par moments. Mais ce léger détail ne suffit pas à briser la magie que Devendra a su insuffler dans ce grand espace. Peut-être un peu longuet par moments diront certains. Mais on ne pourra pas nier que la place qu'occupe maintenant Devandra BANHART dans le paysage musical actuel, personnage quasi-christique, respecté tant par l'intelligentsia que la masse, n'est pas galvaudée. Je vais aller acheter une écharpe.
Plus d'infos sur: www.devendrabanhart.com
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir) - Crédits Photos: Photolosa
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