Mercredi 2 avril 2025
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YEZZI Live Reports
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Black Bomb A - Nouveau Casino à Paris (15-11-2006) avec Black Bomb A + Grum Lee par Marcassin
Le Nouveau Casino, sympathique petite salle / discothèque parisienne accueille ce soir Black Bomb A, un des chefs de file du métal hexagonal pour la sortie de son troisième et nouvel album. Chaude ambiance au rendez-vous, salle comble, sueur, convivialité, et…boule à facettes !
C’est vers 20 h que Grum Lee, la première partie inédite du soir entre en scène. On a affaire avec un troubadour faisant des reprises acoustiques de classiques hard rock / métal de ces 20 dernières années. Le chant est le plus souvent faux, les pains sont nombreux : le massacre est total… Il faudra toute la participation du public, d’abord dubitatif, puis l’accompagnant ensuite courageusement sur les paroles pour que l’on puisse enfin se marrer et que la prestation prenne une dimension karaoké - dérision assez ludique. A passer à la moulinette Grum Lee, le « Enter Sandman » de Metallica, le « Should I stay or should I go ? » des Clash, « Fucking hostile » de Pantera, Iron Maiden ("The number of the beast"), « Antisocial » de Trust en duo avec Arno de BBA, ou encore le « Highway to hell » de AC-DC revisité en français. En tout cas, respect au monsieur qui met en exergue le fameux dicton : « le ridicule ne tue pas ».
Après cette grosse demi-heure de bonne humeur grand guignolesque et grotesque, retentissent les premières notes d’ « One sound bite to react », le titre portant le nom du nouvel album de BBA. Un opus dans l’ensemble légèrement moins
incisif que les productions précédentes du groupe, où, à l’image de ce morceau, on laisse un peu de côté le punch et le côté brut qui faisait la marque de fabrique du combo pour un son moins lourd et plus fouillé, faisant la
part belle aux mélodies de guitare (notamment le jeu de guitare de Snake qui s'ouvre et qui nous offre des perspectives nouvelles) et mettant de plus en plus en avant les parties chantées de Poun (cette tendance était déjà
perceptible sur l'album précédent, "Speech of freedom"). Pour résumer, avec "One sound bite to react", BBA se dote d'un côté rock n' roll / hard rock, releguant au second plan sa facette punk / métal hardcore qui a contribué à sa renommée. Le titre suivant joué "Lady Lazy" confirme aussi cette tendance avec ce refrain assez mélodique. Et puis on retrouve aussi cette complémentarité au niveau des voix d'Arno et Poun qui ne cesse de se renforcer, et qui semble maintenant couler de source. BBA jongle en début de set entre vieux titres pêchus comme "My mind is a pussy", "You can't save me" ou "Everlast" et des nouveaux morceaux, qui même si ils offrent une perspective plus mélodique au son du groupe n'en sont pas moins efficaces. Puissants, rapides et ryhtmés, "Joke", "Never change" ou encore "Salvation" encensent la fosse. La point d'orgue du show sera pour moi "Down", un ancien titre issu de "Human Bomb" avec son final sublime mettant une nouvelle fois en jeu la maîtrise des parties chantées de Poun. Le milieu de set est marqué par des titres de "Speech of freedom" : le toujours très attendu et enfumé "Mary", "Look at the pain", "No one knows". On retrouve ensuite un quart d'heure furieux avec trois titres bien vénères : "She drives me crazy", "Make
your choice" et son intro pesante, et le désormais classique "Double". L'intensité augmente encore un poil avec l'incisif "Fatherfuckers" et son refrain entêtant : "I don't need anybody, don't wanna hear your bullshit !", le
puissant "Be alive", le classique "Police stopped da way". BBA clôturera sa prestation par son nouveau single, la curieuse et osée reprise de Midnight Oil "Beds are burning", confirmant un peu la nouvelle orientation prise.
Bref, l'interprétation live de "One sound bite to react"me donne l'impression que BBA a quand même cherché ici la rupture, nous dévoilant une nouvelle facette de son potentiel, mais l'évolution perceptible se fait en continuité
avec les productions précédentes (notamment "Speech of freedom"), laissant à la musique du groupe toute sa cohérence. Ce qui me marque aussi et vous l'avez compris, ce sont les énormes progrès de Poun sur ses lignes vocales. Où
ce mec s'arrêtera t'il ? En tout cas, il est sûr qu'avec ce nouvel opus BBA en 2007 fera mal, à vous de venir le vérifier comme moi sur les planches.
Je tiens à remercier Roger Wessier de Base Productions pour les pass.
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