Mypollux par Muraï en 00-0000
J'ai rencontré les Mypollux au grand complet pour qu'ils nous parlent de leur dernier album "Contraires" et de leur tournée. Entrevue!
Les présentations : Lussi, toi qui est la survivante des débuts du groupe, peux- tu nous rappeler les origines de Mypollux?
Lussi : On s’est rencontrés autour de l’école de musique de Nancy pendant nos études. Certains d’entre nous été issus de formations antérieures; il y a eu beaucoup de changements au tout début du groupe, c’était un peu compliqué… Mais le vrai commencement correspond à l’arrivée de Yann (guitare) en octobre 2001, à un moment où on savait un peu plus où on voulait aller.
Florent : En fait, le concept et le style de Mypollux existaient bien avant puisqu’il y avait déjà quatre compos qu’on retrouve sur « Trouble Amarante » (le premier album de Mypollux), mais disons qu’à l’arrivée de Yann le projet est devenu plus sérieux en terme de logistique et de recherche de concert; et le groupe s’est fixé dans sa formation actuelle avec mon arrivée puis celle de thomas, le batteur.
L’univers que vous avez développé est vraiment particulier, et dépasse le cadre musical de votre album. Quel en est l’origine?
Lussi : En fait, il n’y a pas vraiment d’origine propre. C’est vraiment l’exacerbation de ce qu’on est dans la vie. Tu vois, moi je suis un peu habillé comme ça (en rouge et noir de la tête aux pieds). Mypollux, c’est juste la suite, l’étape au dessus de ce que l’on est dans la vie. Ça vient de toutes les influences que l’on a, aussi bien nos lectures, les films... Notre univers est développé de A à Z, aussi bien dans l’image, la musique ou les textes.
Qui compose les titres de Mypollux ?
Lussi : On compose tous les quatre…
Thomas : Elle arrive quand même avec une grosse partie harmonique.
Lussi : J’arrive avec un texte chanté, une structure, un squelette. Et à partir de là on compose.
Votre dernier album CONTRAIRES est sorti en octobre 2006, après plus de 5 mois de travail dessus .Comment vous l’avez conçu ? Quelle évolution voyez vous par rapport au précédent ?
Lussi : Il y a eu plus une maturation dans ce qu’on voulait faire. Trouble amarante, c’était Mypollux mais avec les moyens du bord puisque c’était une autoproduction ; donc peu de moyens, pas vraiment le temps, et surtout beaucoup de jeunesse : on commençait, on ne savait encore pas trop, il y avait aussi un line up qui a évolué pendant la composition du disque avec l’arrivée de Florent et de Thomas. Donc beaucoup d’hétérogénéité…
Par contre sur Contraires, je crois qu’on a optimisé ce qu’on voulait faire; au niveau de l’efficacité mais surtout en terme de son parce qu’on avait enfin les moyens de faire ce qu’on voulait avec la maison de disque, et aussi beaucoup plus de maturation dans la manière dont on voyait les choses, notre musique, et surtout là où on voulait aller. On avait pris le temps de beaucoup maquetter avant de rentrer en studio, c’était vraiment très clair, alors que Trouble amarante c’était …
Florent : à l’arrache !
Vous aviez déjà joué quelques morceaux de Contraires qui avaient été très bien accueilli avant la sortie de l’album. Aujourd’hui, où vous en êtes de la tournée ?
Florent : On commence a être bien plus loin que les premiers concerts. Depuis quelques mois, beaucoup plus de gens connaissent les morceaux, donc on commence à avoir un très bon accueil, du coup c’est plus intéressant. Même si ça fait assez bizarre les premières fois où les gens chantent les couplets et les trucs comme ça. Tu te demandes ce qu’il se passe.
Vous avez partagé l’affiche de Korn sur les dates de leur tournée en France, une expérience nouvelle !
Florent : Oui, c’est un événement d’une ampleur qu’on a du mal à imaginer avant d’y être. Pour la première date à Strasbourg, j’ai réalisé quand je suis rentré dans la salle (plus de 6000 places).Tu te dis : « Oh putain, c’est là qu’on va jouer ! »
Comment avez-vous abordé ces concerts en première partie ?
Lussi : Etre le plus efficace possible. C’est vraiment ça le but : présenter un maximum de choses en un minimum de temps.
Votre sentiment sur la notoriété grandissante de Mypollux ?
Florent : On chope une grosse tête énorme… (rires). Non, comme on est dedans, on ne s’en rend pas vraiment compte. On voit que les choses changent, mais ça ne vient pas du jour au lendemain.
Yann : Et puis, on voit surtout qu’on est pas encore au niveau de certains. On appréhende toujours les grosses dates.
Florent : ça nous permet de rester humble. On voit que ça bouge un peu plus pour nous, que les gens sont plus nombreux, qu’ils prennent du plaisir à venir nous voir, à bouger et à chanter les morceaux. IL y a un truc qui passe plus quand le public nous connaît déjà : Ils se foutent plus sur la gueule !
Vos projets pour la suite ?
Lussi : Tournée jusqu’en décembre. Après, enregistrement du troisième album. On va s’y mettre en mai.
Florent : Mais il y aura des dates pendant l’enregistrement. On se voit mal s’arrêter de tourner parce que pour nous c’est la scène qui prime.
Plus d'infos sur: www.mypollux.com
Photos (Cliquez dessus pour les agrandir)
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