Bienvenue dans le monde joyeusement rebelle de Zebrahead. Après une collaboration avec Playboy pour l’album « playmate of the year », ils reviennent plus déjantés et puérils que jamais. Entre NOfx pour le style (punk frais) et le néo-metal pour le son et le phrasé, ils ne semblent pas se poser la question de savoir comment leurs élucubrations vont être reçues. En même temps, très peu distillés hors des frontières US, tout se passe comme si leur choix était de laisser le public les découvrir plutôt que de s’imposer à lui (du moins du côté de chez nous). Démarche volontaire ou pas, beaucoup d’artistes pourraient suivre l’exemple dans l’hexagone pour voir si sans leur bastonnage multimédia, leur bourrage de crâne publicitaire, leurs galettes se vendraient autant. Dans cet Opus que vous aurez bien du mal à avoir chez votre revendeur, vous retrouverez tous les ingrédients du quintet : du gros son, des rythmiques de jump et de headbanging, une voix claire parfois cassée et même parlée, placée au milieu de compositions sorties de nulle part. Bref rien de bien extraordinaire mais cette petite touche d’originalité, cette signature qui fait de Zebrahead un groupe qui ne passe pas partout et on les en remercie. Les albums précédents seront peut être plus aisés à dénicher si par hasard cette chronique t’a procuré l’incontrôlable envie de les découvrir…

« Laissez-moi seul juger de ce qui m'aide à vivre ». [Paul Eluard]


Tracklist
1. Are You For Real
2. Let me Go
3. One Less Headache
4. Burn the School Down
5. Lightning Rod
6. Blindside
7. Veils and Visions
8. One Shot
9. Timing is Everything
10. Wannabe