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Gojira - The Way Of All Flesh
Sorti le 13-10-2008 - chroniqué le 19-01-2009 par Blackpsychoz de metal sickness
Gojira - The Way Of All Flesh - cliquez pour agrandir

Gojira nous aura laissé trois ans de répit après la sortie de l’énorme "From Mars To Sirius". Trois années afin de récupérer psychologiquement (et physiquement en ce qui concerne les cervicales) de la décharge engendrée par cette tuerie qui est désormais référence. Mais ces années sont loin d’avoir été de tout repos pour les français, avec un enchainement de concerts aux quatre coins de l’Europe ainsi qu’outre atlantique. Un travail acharné qui aura fini par payer, Gojira étant désormais élevé au rang de groupe metal français par excellence. Il suffit simplement de poser la question suivante à un artiste étranger évoluant dans un style relativement extrême : « connais-tu un groupe metal français ? » ; et nous en avons la confirmation.

Ils ne s’arrêtent d’ailleurs pas en si bon chemin les français, car ils reviennent en cette fin d’année avec une nouvelle offrande qui, vous l’imaginez bien, ne devrait toujours pas faire dans la dentelle. J’avoue avoir mis un certain temps à apprécier "From Mars To Sirius" à l’époque, quelques mois même. Peut-être étais-je encore trop abasourdi par la violence de "The Link Alive". Aujourd’hui, j’ai mieux cerné la vision musicale de Gojira, et j'ai appréhendé "The Way Of All Flesh" avec beaucoup plus de recul que j’en avais à l’époque pour "From Mars To Sirius". Toujours tourné vers une optique hautement philosophique, le thème abordé pour "The Way Of All Flesh" est celui de la mort. La mort, un sujet classique me direz-vous pour ce style. Cependant nous sommes bien loin de la mort à proprement parlée par des groupes comme Cannibal Corpse et consorts où le gore et le malsain refoulent une puanteur cadavérique. Ici, le sujet y est tout autrement abordé, avec une réflexion philosophique et un peu plus de tact.

"Oroborus" ouvre la marche sur les notes d’un joli tapping, une technique que l’on retrouvera d’ailleurs plusieurs fois tout du long de cet album. Ce premier morceau se termine sur un passage au synthé, tel une marche funèbre afin d’ouvrir vers "Toxic Garbage Island", un des titres les plus directs de l’album et qui démontre tout l’art d’un Gojira encore au meilleur de sa forme. Ce morceau prouve que lourdeur et rapidité sont toujours les maitres mots des français. "A Sight To Behold" montre une face étonnante de Gojira, plus mainstream que d’habitude ; sur fond d’électro, la voix modifiée de Joe flottant entre une articulation à la Jonathan Davis et chant robotisé à la Cynic.
"The Way Of All Flesh" bénéficie d’une parfaite homogénéité à l’image de "The Silver Cord" qui détend avec ses arpèges atmosphériques, montrant justement une similitude avec "From Mars To Sirius". Le featuring avec Randy Blythe, synonyme d’une tournée aux states enrichissante aux côtés de Lamb Of God, dévoile un Gojira véritablement rentre dedans et largement influencé par le gros son metalcore ricain.
Impossible de passer à côté de "The Art Of Dying", que j’ose proclamer comme la perle de "The Way Of All Flesh". Du haut de ses presque 10 minutes, une face indéniablement tribal s’en dégage, principalement prouvé par l’intro du morceau et la rythmique saccadée et volontairement décalée de Mario. On remarquera d’ailleurs encore d’énorme progrès de ce dernier derrière sa batterie, maîtrisant la double grosse caisse à la manière d’une sulfateuse et son blast beat d’une rapidité et d’une précision extrême.
"Vacuity" avec sa lourdeur pachydermique cher aux français et son refrain entêtant s’impose comme le single de l’album.

D’une certaine progressivité déjà amorcée par "From Mars To Sirius", la musique de Gojira n’en demeure donc pas moins complexe d’un côté. Mais difficile de dire si "The Way Of All Flesh" est meilleur que son prédécesseur, toujours étant qu’il est très loin d’être mauvais. L’album doit être abordé avec une optique différente que celle adoptée pour "From Mars To Sirius", car il est singulièrement différent de ce dernier.
Assurément une grosse claque de cette fin d’année, Gojira s’impose ici encore comme le pilier du metal hexagonal avec un album qui n’aura pas de mal à s’exporter et se faire une place aux côtés des meilleurs ventes du genre. Avec une production béton signée Logan Mader et du haut de ses 75 minutes, on peut dire que l’on en a pour notre argent à la vue de la qualité de l’œuvre. Reste à voir ce que les compositions donnent en live, mais avec l’expérience scénique acquise durant ses trois dernières années, je ne me fais guère de soucis.

Tracklist
1. Oroborus
2. Toxic Garbage Island
3. A Sight to Behold
4. Yama's Messengers
5. The Silver Cord
6. All the Tears
7. Adoration For None
8. The Art of Dying
9. Esoteric Surgery
10. Vacuity
11. Wolf Down the Earth
12. The Way of all Flesh

Plus d'infos sur: 340


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