The Lost Communists surprennent avec leur cocktail garage psyché 60's. Déluge d'orgues, convulsions R&B, tout y passe. Ce groupe limougeau jouera sur la scène découverte du printemps de Bourges 2006, le 29 Avril prochain.


Cette mini galette de « The Lost Communists » est pour mes oreilles un retour fissa dans les 60’s, à l’époque du sex, drugs & rock’n roll, du Velvet, des Doors et consorts. Ce qu’ils font ne sort pas des sillons laissés par leurs aînés il y a une trentaine d’années, mais c’est bien fait et ça n’écorche pas le genre.
« Glad to get off you » est très enjoué, il donne envie de bouger un peu n’importe comment, vous voyez le tableau ! Et ce clavier ! Si vous l’entendiez ! psychédélique à souhait…
« Nobody’s to pick up my face » et ses petits chorus, pour mettre le son à fond et s’imaginer en plein buff : Oooooh-oh ! Uuuuuh-uh ! Gééééé-nial!
« The dance of balls of fire » est le morceau dont la composition, plus contemporaine, me fait penser à « The Mudhoney », obscur groupe de la scène punk-rock-grunge américaine des 90’s. Très rock, pas nécessairement complexe mais efficace au demeurant.
« Flying Fighter » c’est l’instrumental. Il commence à peine et déjà il ne passe pas à l’écoute. Dissonances, cacophonie, horripilation auditive ! Mais de ce merdier musical au début en ressort un titre très speed, et plutôt bien géré. En bref, pensez au générique de Batman (ndlr : celui de la série des 70’s, forcément) et mélangez le avec un zest de X-Men, et vous le tenez.
Si on voit large, « The Lost Communists » c’est la recherche d’un idéal, un peu disparu, qu’il fait si bon ne pas avoir oublié. Pour les adeptes, c’est une bonne surprise. Pour les bleus, c’est une curiosité à découvrir.

Tracklist
1. Glad to get off you
2. Nobody’s to pick up my face
3. The dance of balls of fire
4. Flying Fighter