Ce skeud de Yarblocks (Le Mans ?) est un 5 titres bien cossu d’environ 20 minutes de métal absolument pas inédit. Ce n’est pourtant pas ce qu’on lui demande...
Il y a des airs de « Liberate » de Slipknot, dans le phrasé saccadé de Lies, ainsi que dans son ambiance psychotique. Le morceau n’est pas long, il n’a pas besoin de l’être.
S’ensuit Inceste qui est une alternance plutôt réussie entre Mer de la Tranquillité et Piton de la Fournaise sur un sujet aussi frigorifiant à imaginer que brûlant à dénoncer.
Dans So Tired, ils ne cherchent pas la quiétude : ça débute sec et dru aux drums à en scotcher ta face au plancher, avec ces guitares magnétisantes et insalubres, la basse étant dominante quand il s’agit de respirer… un peu.
Et cette petite guitare aux sonorités aériennes à souhait pour Authentique, prête à en découdre avec le médiator… alors que le reste de la troupe n’attend que son réveil ! Un régal…
Enfin, War porte bien son nom ! La batterie agit comme une kalachnikov, tirant rafales sur rafales et ne ratant pas sa cible. Le chant s’apparente à l’onde de choc d’une bombe antipersonnel défouraillant un peu tout ce qui se trouve sur son passage. Radical.

Yarblocks c’est du gros, souvent. C’est du lourd, évidemment. C’est du futile, jamais. C’est bon, oh oui que c’est bon !

Tracklist
1. Lies
2. Inceste
3. So tired
4. Authentique
5. War